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dimanche 1er décembre 2013 à 13h30

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Marche pour une révolution fiscale

la taxation du capital, l'annulation de la hausse de la TVA

Trajet / parcours : départ 13h30 Place d'Italie, en direction de Bercy

Bd de l'Hôpital > place Valhubert > quai d'Austerlitz > pont de Bercy > bd de Bercy > pl. du bataillon du Pacifique > rue de Bercy

Des prises de paroles sont prévues à l'arrivée de la marche.

Départs en cars et trains pour Paris, ici.

Stop à l'injustice fiscale !

Non à la hausse de la TVA au 1er janvier !
400€ de perte de pouvoir d'achat pour un couple de 2 enfants!
Pour financer des cadeaux aux licencieurs!
70M€ de crédit d'impôt pour PSA qui supprime 8 000 emplois
60M€ de crédit d'impôt pour Sanofi qui supprime 900 emplois
Ne nous laissons pas tondre !

  • Instaurer un impôt sur le revenu réellement progressif qui partage autrement les richesses en faisant payer plus fortement les riches.
  • Instaurer un revenu maximum (30 000 € par mois).
  • En finir avec une fiscalité locale injuste. Elle doit être proportionnelle aux revenus.
  • Taxer autant le capital que le travail. Les salariés ne doivent pas porter l'essentiel de l'effort fiscal !
  • Mettre fin à la fraude fiscale des riches et des grandes entreprises (+ de 60 Milliards € par an)
  • Mettre fin à l'inégalité qui conduit les PME à être plus taxées que les grandes entreprises

Le budget 2014, c'est plus d'impôts injustes, moins de services publics et de protection sociale.

Marchons pour exiger des parlementaires qu'ils votent contre ce budget d'austérité imposé par Bruxelles.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/29323
Source : http://www.pourlarevolutionfiscale.fr/
Source : message reçu le 20 novembre 14h
Source : http://www.communcommune.com/article-jean-luc...
Source : http://www.humanite.fr/monde/melenchon-propos...
Source : http://www.communcommune.com/article-dimanche...


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Grande Manifestation pour la justice fiscale le 1er Décembre

Le Front de gauche appelle à une marche le 1er décembre

Contre l'injustice fiscale et sociale, le Front de gauche appelle à une grande marche le dimanche 1er décembre à Paris pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l'annulation de la hausse de la TVA. Cette marche se dirigera vers le « portique » de Bercy, symbole de la politique du gouvernement Ayrault plus favorable au Medef et à la finance qu'aux salariés et à la grande masse de la population.

Cette manifestation aura lieu au moment du vote du budget d'austérité auquel nous nous opposons. Cette politique continue à entraîner le pays dans la stagnation économique, elle amène toujours plus de chômage et de licenciements. Après Sarkozy, elle aggrave l'injustice fiscale en augmentant les impôts pour la grande majorité de la population tout en multipliant les cadeaux au patronat et en continuant la destruction des services publics et de la protection sociale. C'est inacceptable et cela bafoue le principe républicain d'un impôt juste. La hausse de la TVA prévue le 1er janvier en est l'exemple le plus scandaleux puisque prévue pour pallier une partie des 20 MDS d'Euros accordés au patronat sans aucune conditionnalité. C'est pourquoi nous exigeons son annulation immédiate.

La colère populaire contre les conséquences de l'austérité est juste et légitime. La droite, le Medef, l'extrême droite essaient aujourd'hui de la dévoyer. Leurs objectifs n'ont rien à voir avec les intérêts du peuple : il ne faut pas les laisser faire.

C'est pourquoi le Front de gauche conçoit cette initiative comme la plus ouverte possible. Il appelle en conséquence tous ceux et celles, organisations et personnalités, qui refusent cette politique socialement et écologiquement désastreuse à prendre des initiatives localement et à faire de cette marche la leur. Nous sommes donc disponibles à la préparer ensemble.

Il est temps pour ceux qui ont voulu la défaite de Nicolas Sarkozy et enragent de voir sa politique continuer à être appliquée, de se mobiliser le plus largement possible dans l'unité.

La marche du 1er décembre sera précédée par [une semaine d'actions pour la justice fiscale et contre les licenciements _> http://www.pcf.fr/46305] et notamment la journée d' action intersyndicale organisée le 26 novembre pour les retraites, les salaires et l'emploi.

Source : http://paris20.pcf.fr/Nouvel-article,1399.htm...


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Appel de Lutte Ouvrière

Manifestons le 1er décembre pour affirmer nos revendications : interdiction des licenciements, non à la hausse de la Tva !

Y aura-t-il une « remise à plat » fiscale comme Ayrault l'a annoncé ? Ou sa déclaration tombera-t-elle à plat ? Une chose est sûre : il ne faut attendre aucune « justice fiscale » de ce gouvernement. Du point de vue des travailleurs, la seule politique fiscale juste serait la suppression des impôts indirects, la suppression de toutes ces taxes, qui vont de la TVA à la taxe sur les carburants, en passant par les taxes sur les boissons, le tabac ou la télévision. Ce serait que l'impôt sur le revenu ne s'applique pas aux salaires des travailleurs ni à leurs pensions de retraite et qu'il ne s'applique qu'aux véritables revenus, c'est-à-dire à l'argent qui est tiré de l'exploitation par le biais du capital. La seule politique fiscale juste serait de faire payer les capitalistes sur les profits tirés de l'exploitation, pas les travailleurs. Outre que le salaire permet tout juste de joindre les deux bouts pour des millions de travailleurs, il ne représente pas l'intégralité de la richesse produite par un travailleur, il est amputé de la plus-value qui finit dans la poche des patrons. Les exploités payent déjà, bien malgré eux, leur tribut au système. Pourquoi doivent-ils payer une seconde fois, avec des impôts ? Les professeurs de morale prétendent que l'impôt est l'acte citoyen par excellence, le prix de nos services publics. Mais les services publics ont bon dos ! Les trois milliards prévus pour acheter des avions Rafale à Dassault, les centaines de millions dépensés pour les guerres de l'armée française au Mali ou ailleurs n'ont rien à voir avec le service public. Comme les dizaines de milliards d'aides versés aux banques et aux grands groupes capitalistes pour traverser la crise ne sont pas « des dépenses publiques ». C'est de l'argent qui est allé grossir les fortunes privées des actionnaires et de la bourgeoisie. En quoi ces milliards ont-ils été utiles à la société ? Ont-ils empêché les licenciements ? Ont-ils freiné la montée explosive du chômage ? Ont-ils permis de secourir les petites entreprises, les petits commerçants, les artisans les plus mal en point ? Que non ! Si ces milliards avaient été jetés par les fenêtres, ils auraient été plus utiles à la population ! Que, chaque année, l'État verse aux banquiers près de 60 milliards pour le remboursement de la dette résume à lui seul ce qu'est l'impôt : un racket des classes populaires au profit des financiers. La priorité des gouvernements, ce n'est pas les hôpitaux, l'enseignement, les transports, c'est d'entretenir un État, une armée au service de la bourgeoisie. C'est garantir que l'État serve de vache à lait pour les capitalistes de la finance et de l'industrie et autres parasites. Eh bien, qu'il se débrouille pour trouver l'argent auprès de ceux qui en ont, les capitalistes ! Mais les travailleurs n'ont pas à se laisser faire les poches. Lors de la campagne présidentielle, Hollande avait promis une « grande réforme fiscale ». Il n'est capable que de prendre dans la poche des pauvres pour donner aux riches. Pourquoi le gouvernement veut-il augmenter la TVA au 1er janvier prochain, alors qu'il fustigeait celle que Sarkozy avait annoncée ? Pour payer, explique-il, le crédit compétitivité fait au patronat ! Ce sont donc les plus pauvres qui paieront le cadeau de 20 milliards par an en payant plus cher leurs transports en commun, leurs vêtements, leurs équipements, etc ! Tous ceux qui sont trop pauvres pour payer l'impôt sur le revenu paieront donc, eux aussi, une partie de ce cadeau fait aux riches et au même taux que les millionnaires. Qu'attendre d'un gouvernement prêt à une telle injustice ? Plus largement, que peut-il y avoir d'équitable dans ce système capitaliste basé sur l'exploitation ? Dans un système où l'enrichissement de quelques-uns est basé sur l'appauvrissement du plus grand nombre ? La justice élémentaire demanderait que chacun puisse gagner sa vie en travaillant ! La justice imposerait qu'il soit mis fin à l'exploitation et au vol du fruit du travail des classes productives.

La véritable révolution fiscale, ce serait l'expropriation des exploiteurs et la gestion par les travailleurs des richesses créées collectivement.

Nous n'en sommes pas là, mais quand l'occasion de manifester nous est donnée, et ce sera le cas dimanche 1er décembre avec la manifestation à Paris appelée par le Front de gauche, à laquelle LUTTE OUVRIERE s'associe, il faut affirmer nos revendications immédiates : l'interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, le rejet des nouvelles taxes, le refus de payer l'augmentation de la TVA.

Lutte Ouvrière

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article13842...


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Appel du NPA

Toutes et tous ensemble le 1er décembre !

Manifestation à 13h30 - Place d'Italie

Le NPA appelle à participer nombreux et nombreuses à la manifestation du 1er décembre contre l'injustice sociale et fiscale, contre la hausse de la TVA et pour la taxation du capital dans la continuité de sa participation aux mobilisations de Quimper et d'ailleurs contre les licenciements, dans les lycées contre les expulsions de Khatchik et Leonarda.

Il est grand temps que convergent les luttes contre l'austérité, pour une fiscalité anticapitaliste contre l'écotaxe et la hausse de la TVA, pour l'interdiction des licenciements et l'arrêt des expulsions des sans-papiers.

Il est grand temps de construire une mobilisation globale du mouvement ouvrier, du mouvement social et de la gauche non gouvernementale contre la politique du gouvernement.

Pour le NPA cette manifestation doit contribuer à l'indispensable construction d'une opposition à la gauche de ce gouvernement.

Source : http://npa-paris.org/Toutes-et-tous-ensemble-...


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Marchons pour la révolution fiscale

Appel de SYRIZA Paris pour le 1er Décembre

En France ou en Grèce, même combat !

Marchons ensemble pour la taxation du capital, l'annulation de la hausse de la TVA

SYRIZA Paris appelle tous les grecs vivant en Île-de-France à participer à la grande marche, organisée par le Front de Gauche, le dimanche 1er décembre, contre l'injustice fiscale et sociale, et pour une révolution fiscale, la taxation du capital et l'annulation de la hausse de la TVA.

En France, en Grèce et ailleurs en Europe, les luttes sont communes :

  • le renversement des politiques néolibérales et des mémorandums ;
  • le partage des richesses et le développement de la protection sociale ; la défense de la démocratie ;
  • l'arrêt de la répression et de la montée des fascismes.

Aujourd'hui, la Grèce en est à sa quatrième année de rigueur, et à sa sixième année d'une récession qui a dépassé le 20 % du PIB. Le chômage atteint 30% de la population active, et jusqu'à 60% chez les jeunes ! 23% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et environ 35% n'arrive pas à satisfaire trois des neuf besoins vitaux. Depuis 2007, les suicides ont augmenté de 43%. Tout cela, sous prétexte d'une dette qui n'a pas cessé d'augmenter depuis le premier mémorandum : de 129% du PIB en 2009, elle sera propulsée à 178% du PIB en 2014 !

Cette catastrophe humanitaire, sans précédent pour un pays en temps de paix, n'est pas une fatalité. Elle est le résultat des politiques d'austérité brutales et inégales, imposées aussi bien par la troïka (FMI, BCE et UE) que par la caste politique et économique qui gouverne le pays. Servir la dette, c'est à dire le capital international et les banques, au lieu de servir les besoins productifs et sociaux grecs, réduire à zéro le coût du travail humain pour mieux asseoir le profit des patrons, libéraliser à outrance l'économie et privatiser les services publics : tel est le but du gouvernement grec - mais aussi du gouvernement français et de l'establishment européen. Dans ce but, les gouvernements n'hésitent pas à cultiver le discours xénophobe de l'extrême droite. Le gouvernement de Samaras montre la voie qui sera suivie par tous les gouvernements néolibéraux pris dans la spirale de la récession : bafouer la Constitution, mépriser le Parlement, raviver la théorie des deux extrêmes, manier les provocations et la rhétorique de la guerre civile.

Et pourtant, pendant cette même période, quand la population s'appauvrit massivement, en Grèce comme en France, comme le montrent les analyses récentes d'Eurostat, les riches continuent à s'enrichir ! Les armateurs continuent d'être exonérés d'impôts et l'église à être à peine imposée. Malgré l'anéantissement du coût humain du travail, les multinationales quittent la Grèce pour des pays encore plus bon marché. Pour éviter le peu d'imposition qui leur incombe mais aussi pour mieux préserver leurs fortunes des aléas nationaux, les millionnaires et les entreprises investissent dans les paradis fiscaux et dans les bourses des grandes capitales économiques.

Les politiques d'austérité imposées en Grèce, et dans les pays qu'on nomme avec mépris les « PIGS », sont en train de s'installer en France, et bientôt seront le lot de tous les pays de l'Union européenne. La taxation à outrance des classes populaires et moyennes, l'exonération des plus riches, l'augmentation de la TVA, les « restructurations » des services publics, les licenciements massifs (même des fonctionnaires) sont déjà massivement appliqués en Grèce - et on voit le résultat !

Le 1er décembre, marchons ensemble pour dire STOP à ces politiques de destruction aussi bien en Grèce qu' en France. Marchons ensemble pour exiger le renversement des forces du néolibéralisme et des mémorandums, de la corruption et de la décadence.

Marchons ensemble pour changer les priorités et pour organiser la riposte.

Marchons ensemble pour mettre en place un système fiscal plus juste, où chaque citoyen sera imposable selon son revenu total réel et sa capacité de contribution :

  • réduction des recettes venant des classes populaires et moyennes
  • augmentation des recettes venant des puissants économiquement : imposition de la richesse, du capital financier, des bénéfices nets, du grand patrimoine immobilier, lutte contre l'évasion et la fraude fiscale

En Grèce, la révolution fiscale doit prévoir l'imposition de l'Église, l'instauration d'un registre exhaustif des patrimoines privés, domiciliés en Grèce et à l'étranger, l'achèvement du cadastre national

  • augmentations des dépenses pour l'État social et les services publics

Développons enfin un autre modèle productif, basé sur la planification régionale, les coopératives et les entreprises en collectivité, en accord avec un travail décent et rémunéré à sa juste valeur, la couverture des besoins sociaux, le respect de l'environnement.

Marchons ensemble : un premier pas pour dépasser le capitalisme et sa logique du profit qui mettent désormais en péril l'humanité elle-même et portent atteinte à l'intelligence et la dignité de chaque être humain.

La Grèce n'est qu'un début… la France prend le même chemin.

Tous ensemble, marchons pour la révolution fiscale, la justice et l'état social.

Dimanche, 1er décembre 2013, à 13h30

Venez rejoindre la banderole de SYRIZA PARIS, rendez-vous à 13 h, Place d'Italie à l'angle de la rue Bobillot

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Source : http://syrizaparis.wordpress.com/2013/11/25/a...


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Appel du M'PEP

Le Mouvement politique d'émancipation populaire appelle à manifester à Paris le 1er décembre 2013

M-PEP-nouveau

Le Front de gauche a décidé d'organiser une manifestation, le 1er décembre 2013 à Paris « pour une véritable justice fiscale » (PCF), et même pour « la révolution fiscale » (PG).

Le M'PEP se joint à cette manifestation. En effet, l'approfondissement de la crise économique, sociale, morale, politique qui frappe notre pays, impose une présence massive dans la rue du monde du travail, de la jeunesse, des forces de progrès. Dans les périodes de désarroi et de perte des repères, il est indispensable d'établir des points fixes auxquels s'arrimer. C'est un rapport de forces physique qui doit s'exprimer, c'est la puissance du nombre qui doit rassurer les uns et décourager les autres.

Les slogans utilisés pour mobiliser le peuple dans ces périodes ont leur importance et il ne saurait être question de les sous-estimer. Ils doivent contribuer à l'occupation de la rue, à la démonstration d'une volonté générale, à susciter un dynamisme capable de renverser la situation.

Si le M'PEP avait eu son mot à dire, il n'aurait pas choisi les slogans proposés par le Front de gauche ni le point d'arrivée de la manifestation. Le M'PEP aurait choisi l'annulation de la dette publique de la France, la sortie de l'Union européenne et de l'euro. Et le M'PEP aurait appelé à manifester près de l'Elysée, car c'est là où se trouve le pouvoir, et non à Bercy.

Les objectifs de la lutte, les revendications, le programme qu'il convient de mettre en œuvre de toute urgence doivent aller à l'essentiel. Les priorités doivent être clairement établies. C'est sur cette base que le rassemblement le plus large du peuple pourra s'opérer. Et l'essentiel, aujourd'hui, c'est l'annulation - restructuration de la dette publique de la France, la sortie de l'Union européenne et de l'euro. Seules ces décisions sont de nature à desserrer l'étau qui étrangle la France et les Français, à redonner au peuple son entière liberté, à lui redonner les instruments décisifs qui permettront de sortir de la crise.

Pour autant, la question fiscale est loin d'être secondaire et méritait bien une manifestation. Pour qu'une réforme fiscale soit efficace, il faudra s'engager dans l'annulation de la dette, la sorte de l'Union européenne et de l'euro.

La hausse de la TVA prévue par le gouvernement PS-EELV, le 1er janvier 2014, est le symbole le plus fort de la politique de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Elle n'est que cynisme, morgue, mépris de la part du gang de Solferino et des écologistes d'opérette à l'égard des classes populaires.

C'est un nouvel affaiblissement du pouvoir d'achat des ménages, particulièrement des plus pauvres, qui va peser sur l'emploi en 2014 réduisant en poussière les promesses du président de la République « d'inverser la courbe du chômage ». La hausse devrait être de 19,6% à 20% pour le taux normal ; de 7% à 10% pour le taux intermédiaire ; une baisse minuscule de 5,5% à 5% serait prévue pour le taux réduit. Au total, la ponction sur le pouvoir d'achat sera de 400 euros par an pour un ménage avec deux enfants, frappant particulièrement les revenus médians qui sont autour de 1 630 euros par mois. C'est particulièrement injuste car ce sont les ménages les plus pauvres qui seront frappés en premier. La TVA est un impôt dégressif : plus on est pauvre et plus on paye, alors qu'il faudrait au contraire développer les impôts progressifs, plus on est riche et plus on paye. La TVA est une taxe sur les pauvres !

C'est le principe des vases communicants : 20 milliards d'euros sont donnés en pure perte aux grandes entreprises via le crédit d'impôt d'un côté, et 10 milliards de diminution des dépenses publiques plus 7 milliards de hausse de la TVA d'un autre côté sont retirés aux classe populaires qui subventionnent ainsi les grandes entreprises.

En outre, cette hausse de la TVA va se répercuter sur les prix. La SNCF annonce déjà 3%, EDF 2%...

C'est le mensonge érigé en principe politique. Ainsi, le 2 mai 2012, François Hollande, lors d'un débat entre les deux candidats lors du second lors de l'élection présidentielle, avait lancé à Nicolas Sarkozy : « cette TVA que vous voulez imposer, elle va prélever du pouvoir d'achat. J'ai fait le calcul : 300 euros pour un couple de smicards… voilà ce que va être le prélèvement annuel que vous allez infliger ». La « réforme fiscale » lancée par Jean-Marc Ayrault n'est qu'une diversion.

Alors, le 1er décembre 2014, manifestons toutes et tous pour exiger l'annulation - restructuration de la dette publique de la France, la sortie de notre pays de l'Union européenne et de l'euro !

En manifestant nous condamnerons la politique gouvernementale néolibérale menée par le gouvernement EELV-PS lors des élections municipales des 23 et 30 mars 2014.

Source : http://www.m-pep.org/spip.php?article3488
Source : http://www.communcommune.com/article-le-mouve...


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Appel de la CGT Finances

Pour une fiscalité véritablement juste et efficace,

manifestons le 1er décembre

Le 1er décembre, le Front de gauche appelle à une marche citoyenne contre l'injustice sociale et pour la justice fiscale. La direction de la Fédération des Finances CGT a décidé d'appeler à participer à cette initiative. Elle le fait dans la continuité des combats que mènent depuis des années la Fédération et ses syndicats pour une grande réforme fiscale.

La fédération des Finances CGT est porteuse de nombreuses propositions en matière de fiscalité pour que l'impôt serve, à la fois, au financement des besoins de la population, à la correction des inégalités et au développement économique durable. Elle agit, au travers de ses différentes expressions, pour que les citoyens s'empare de la question fiscale.

Le Premier ministre a annoncé sa volonté de mettre à plat la fiscalité dans le cadre d'un débat global. La Fédération des Finances CGT prendra toute sa place dans celui-ci. Elle estime cependant qu'il ne pourra déboucher sur des décisions positives que si les citoyens, qui aspirent à plus de justice sociale et fiscale, y participent pleinement. L'initiative du Front de gauche constitue un élément, parmi d'autres, favorisant cette démarche. C'est en ce sens, et sur la base de ses revendications que la Fédération des Finances CGT sera aux cotés des manifestants du 1er décembre.

SITE : www.finances.cg

COURRIEL : finances@cgt.f

Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/Appel-de-...


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Appel de « La Riposte »

Tous à la manifestation du Front de Gauche, dimanche, à Paris !

La Riposte appelle à participer à la manifestation « pour la révolution fiscale » organisée par le Front de Gauche, dimanche 1er décembre, à Paris.

En manifestant contre l'injustice fiscale, nous savons que ce n'est qu'un aspect parmi bien d'autres de l'injustice sociale flagrante qui règne dans ce pays. Des fermetures d'entreprise et des suppressions d'emploi sont annoncées presque quotidiennement. Le nombre de demandeurs d'emploi se situe entre 5 et 6 millions de personnes, et ne cesse d'augmenter. Pour ceux qui ont encore un emploi, les conditions de travail et les rémunérations se dégradent.

Ce sont toujours les petits qui remplissent les coffres des grands, et les dernières mesures fiscales de ce gouvernement prétendument « socialiste » vont dans ce même sens. Concrètement, un nouveau cadeau fiscal, d'une valeur de 20 milliards d'euros, sera fait aux plus grands groupes capitalistes, sans qu'ils en aient besoin. Et comment savoir à quoi cet argent servira ?

Et d'où viendra cet argent ? 10 milliards seront amputés aux dépenses publiques, ce qui veut dire une nouvelle détérioration des services publics, quand ils ne sont pas purement et simplement supprimés. 7 milliards viendront d'une hausse de la TVA, amputant directement le pouvoir d'achat - déjà en baisse - des salariés. C'est une somme qui équivaut à 100 euros par personne en moyenne, et donc pour un couple avec deux enfants, 400 euros de revenus en moins sur l'année ! Enfin, les 3 milliards d'euros qui devaient provenir de l'« écotaxe », actuellement suspendue, restent à trouver.

Concernant l'« écotaxe », n'est-ce pas tout simplement une taxe de plus, sous prétexte de considérations écologiques ? S'il faut encourager l'utilisation des transports publics, qu'on arrête d'en augmenter les tarifs ! S'il faut encourager le fret ferroviaire, qu'on cesse de le démanteler et de le privatiser !

Marchons donc pour contester les mesures iniques du gouvernement. Mais ne perdons pas de vue le problème de fond. Dans une société soumise à la loi du profit, la « justice fiscale » est une chimère. Taxer les profits est une bonne chose, mais tant que les capitalistes conserveront le contrôle des grands groupes bancaires, industriels et commerciaux, ils nous tiendront par la gorge. Ils ne s'intéressent qu'au profit. « Taxer nos profits », disent-ils, « et nous fermeront encore plus d'entreprises, nous supprimerons encore plus d'emplois ».

Pour sortir de ce chantage permanent, il faut des mesures décisives pour briser l'emprise capitaliste sur l'économie et la société. Tous les grands groupes devraient être nationalisés - sans indemnité pour les grands actionnaires -, placés sous le contrôle démocratique des travailleurs et intégrés dans une planification rationnelle et démocratique de l'ensemble des ressources économiques, tournée vers la satisfaction des besoins de tous.

Dimanche 1er décembre - 13h30 place d'Italie

Source : message reçu le 28 novembre 23h