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lundi 10 décembre 2007 à 12h30

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Rassemblement de soutien

Le rassemblement aura lieu lundi dix décembre à partir de midi et demi, devant le tribunal de grande instance de Paris (métro Cité), et la fédération SUD Education a posé un préavis de grève ce jour.

On organise aussi un concert de soutien [ https://paris.demosphere.net/node/4760 ] le vendredi huit décembre à La Paloma (Bagnolet, métro Gallieni ou Robespierre)).
Les flyers sont également disponibles [ ftp://downloads.sudeducation.org/xucqjier/Flyer ] pour affichage et impression.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/4055
Source : liste réseau des bahuts, reçu le 5 déc 07:30


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Le mouvement lycéen de 2005 devant les tribunaux

Communiqué de presse

Le mouvement lycéen de 2005 devant les tribunaux

Lundi 10 décembre, quatre jeunes et un professeur seront convoqués au TGI de Paris accusés de dégradation de biens publics et de violences en réunion.
Jeudi 22 novembre huit mineurs étaient convoqués au TGI de Paris pour les mêmes faits. Les avocats ayant plaidé la nullité de la procédure, le procès a été reporté au 26 juin 2008.

Les faits remontent au 20 avril 2005, jour de l'occupation d'une annexe désaffectée du ministère de l'Education Nationale dans le cadre de la mobilisation lycéenne contre la loi Fillon entre janvier et avril 2005.

Lors de l'évacuation, 200 personnes ont été interpelées et conduites dans des commissariats parisiens. Les violences policières, systématiques contre les manifestants, ont été telles ce jour-là que même les rapports internes de la police en ont dénoncé les excès.

Pour dissuader encore plus la jeunesse de participer à des mouvements sociaux, la justice prend le relais des violences policières.

De fait treize personnes sont poursuivies et doivent répondre de l'ensemble d'un mouvement deux ans et demi après les faits. Parmi elles, David Prévot, professeur, comparaitra lundi. Un appel intersyndical à soutenir David a été signé par la FSU, la FERC-CGT, la Fédération Sud Education, la CNT et Solidaires.

-Nous ne supporterons pas que ce professeur soit sanctionné par des décisions de justice qui pourraient entrainer sa révocation. Nous exigeons sa relaxe.
-Nous dénonçons l'arbitraire de cette procédure et les violences subies par les manifestants.
-Nous exigeons la relaxe pour tous les participants au mouvement lycéen dont la légitimité a été actée par le départ du ministre Fillon suite à ce
mouvement.

Une conférence de presse aura lieu à 15h au TGI devant la 15e chambre correctionnelle.

Le Collectif de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen
-AL, JC, PCF, LES VERTS, LO, LCR, JCR.
-CGT Educ'Action, CNT Education, SUD Education, FSU, UNEF, UNL, FIDL, FSE.
-FCPE IDF, AC!, DAL, Act Up Paris.

Contacts presse :
Olivier Vinay (Snes) 06 20 55 57 61
Luc Colpart (Sud) 06 22 59 21 00
Michel Sangam (FCPE) 06 70 36 43 63
Nathalie Astolfi (CNT) 06 83 72 47 63

Source : liste réseau des bahuts, reçu le 7 déc 20:11


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Procès de l'annexe du ministère de l'éducation nationale :
David Prévot et des lycéens majeurs comparaissent au tribunal



Suite à l'occupation d'une annexe du ministère de l'éducation nationale le 20 avril 2005, David Prévot, enseignant et militant de Sud Éducation, comparaîtra au tribunal le 10 décembre avec des lycéens majeurs tandis que les mineurs comparaîtront le 22 novembre.

Il existe une pétition en ligne ainsi que des informations récentes sur le procès à venir. Un récit de l'occupation est paru dans le journal fédéral, un récit de la garde à vue par David ainsi que par un lycéen sont également disponibles.

Les procès se sont parfois déroulés dans des conditions douteuses et des peines souvent lourdes ont été prononcées pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'être relaxés. Ces peines ont parfois été confirmées en appel, parfois annulées.

Source : http://www.sudeducation.org/article2211.html


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La solidarité n'est pas un délit ! Les manifestants ne sont pas des criminels !



Appel à soutenir David Prévot, enseignant poursuivi pour sa présence aux côtés des lycéens en grève contre la Loi Fillon au printemps 2005.

Procès le 10 décembre 2007 au TGI de Paris

Pour déconstruire les acquis sociaux et le droit du travail, le gouvernement poursuit sa campagne médiatique de déconsidération du mouvement social et de répression. Parallèlement aux attaques contre le droit de grève (service minimum), la criminalisation des résistances s'accentue, frappant aussi bien ceux qui s'opposent aux expulsions des sans-papiers, que ceux qui tentent de faire entendre leur opposition aux réformes antisociales.

Ainsi David Prévot, enseignant et militant de SUD Éducation, doit comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le lundi 10 décembre. Il est accusé, à tort, d'avoir, le 20 avril 2005, commis volontairement des violences sur des personnes, dont certaines « non identifiées », dépositaires de l'autorité publique (vous avez bien lu : des CRS dont certains non identifiés) dans l'exercice de leurs fonctions.

David risque 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende !

Sa condamnation entraînerait l'interdiction d'exercer une activité professionnelle impliquant un contact habituel avec des mineurs. La réalité est sans commune mesure avec ces accusations et la gravité des peines encourues.

Début 2005, les lycéens se mobilisent contre la Loi Fillon (bourse au mérite, socle commun…). Le mouvement culmine début mars, avec des manifestations considérables partout en France, annonciatrices du mouvement anti-CPE de 2006. L'urgence pour le gouvernement est non d'ouvrir des négociations mais d'enrayer la montée en puissance de ce mouvement. Violences et confusion marquent dès lors les manifestations suivantes, avec une présence policière renforcée : les coups de matraque pleuvent à l'aveugle, ainsi que les arrestations…

Face au danger encouru, SUD Éducation a appelé les enseignants à soutenir les lycéens en lutte et à être présents en première ligne des cortèges, dans le but d'assurer une présence adulte protectrice. David, comme d'autres militants de notre syndicat, s'est interposé chaque fois qu'il l'a pu. Avec le temps et le refus obstiné d'entendre la coordination lycéenne, les modes d'action ont évolué, les occupations de lycées ou d'Inspections Académiques se multiplient.

À Paris, le 20 avril, l'occupation d'une annexe quasi désaffectée du ministère est organisée. Les forces de l'ordre tentent de déloger les deux cents manifestants, s'introduisant sans ménagement dans l'immeuble. Les lycéens se réfugient sur le toit du bâtiment, David les suit pour tenter d'éviter l'accident. Il est le seul enseignant ayant réussi à être informé à temps de cette action, mais sa présence répond à une consigne de notre organisation syndicale.

À aucun moment David n'a ébauché le moindre geste violent contre un quelconque représentant des forces de l'ordre. Il a été arrêté avec cent soixante-dix des occupants, il risque d'être condamné pour l'exemple. Treize personnes, dont huit mineures, ont été poursuivies et vont comparaître, après deux ans d'instruction, devant le TGI de Paris, le 22 novembre pour les mineurs, et le 10 décembre pour les majeurs. Les peines encourues par certains pour violences et dégradation de biens publics et privés, au préjudice du Ministère de l'Éducation nationale et du gardien de l'immeuble, sont très lourdes, jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende, plus les dommages et intérêts.

Nous affirmons ici que les criminels ne sont pas les manifestants, mais ceux qui déconstruisent méthodiquement les droits sociaux, expulsent sans pitié les sans-papiers et traînent devant les tribunaux ceux qui se mêlent de RÉSISTER !

Nous appelons à soutenir David et ses co-accusés, en signant la

pétition en ligne [1]

et en préparant des actions de soutien les jours des procès, le 22 novembre et le 10 décembre.

[1] la pétition date de 2005, mais le texte en reste valable, hormis le contexte temporel

Documents joints à cet article :



Source : http://www.sudeducation.org/article2210.html


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Appel intersyndical à soutenir David Prévot

Appel à soutenir David Prévot, enseignant poursuivi pour sa présence aux côtés des lycéens en grève contre la loi Fillon au printemps 2005. Procès le 10 décembre 2007 au TGI de Paris.

Début 2005, les lycéens et les enseignants se mobilisent contre la loi Fillon (bourse au mérite, socle commun, apprentissage à 14 ans, etc.) et pour une école égalitaire. Le mouvement culmine début mars, avec des manifestations considérables partout en France, annonciatrices du mouvement anti-CPE de 2006. L'urgence pour le gouvernement est non d'ouvrir des négociations mais d'enrayer la montée en puissance de ce mouvement. Violences et confusion marquent dès lors les manifestations suivantes, coups de matraques et arrestations s'abattant à l'aveugle sur les manifestants.

Face au danger encouru par les lycéens, suite à leur engagement contre la loi Fillon mais aussi dans le cadre de leur mission de protection des élèves, de nombreux enseignants ont alors décidé d'être présents en première ligne des manifestations, dans le but d'y assurer une présence adulte. David, comme d'autres enseignants, s'est interposé chaque fois qu'il l'a pu. La répression policière violente et l'autisme de Fillon ont amené le mouvement à prendre d'autres formes. A Paris, le 20 avril, une annexe quasi désaffectée du ministère est occupée. Les forces de l'ordre s'introduisent sans ménagements dans l'immeuble pour déloger les deux cents manifestants, qui se réfugient sur le toit du bâtiment. David, seul enseignant ayant réussi à être informé à temps de cette action, les suit pour tenter d'éviter l'accident. À aucun moment il n'a ébauché le moindre geste violent contre un quelconque représentant des forces de l'ordre. Au contraire, sa présence aux côtés des lycéens répondait au souci de leur sécurité. Il a été arrêté avec plus de deux cent soixante des occupants. Treize personnes sont poursuivies en justice sous des chefs d'accusation très graves et mensongers [1].

A l'heure où, pour imposer la déconstruction des acquis sociaux, le gouvernement poursuit sa campagne de déconsidération du mouvement social et accentue la répression, David risque d'être condamné pour l'exemple. Nous ne supporterons pas que notre collègue soit sanctionné par des décisions de justice qui pourraient entraîner sa révocation. Nous exigeons sa relaxe, et l'assurance que le Ministère de l'Éducation nationale n'engagera pas poursuites disciplinaires à son encontre.

CNT FTE
Fédération SUD éducation
FSU

Signer la pétition en ligne
http://www.sudeducation.org/article...

[1] Violences sur des personnes dépositaires de l'autorité publiques, dont certaines non identifiées (oui : des CRS non identifiés !), dans l'exercice de leurs fonctions. Peine encourue : 3 ans de prison et 45000 euros d'amende.

Source : liste de diffusion infozone, reçu le 3 déc 09:18