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lundi 26 novembre 2012 à 10h

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Manifestation enseignement supérieur / recherche

Autour des assises nationales sur l'enseignement supérieur et la recherche

Trajet / parcours: Départ 10h de Jussieu vers le Collège de France

(Deux actions étaient initialement annoncées le 26 novembre à 10h et à 19h. Il y a maintenant un rendez-vous unique à 10h.)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23556
Source : communiqués ci-dessous


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Manifestation des précaires de l'ESR

La lutte contre la précarité, c'est maintenant !

La mobilisation de tous les précaires et les titulaires est indispensable pour imposer d'autres choix. Le comité national de précaires et les organisations soussignées* appellent les personnels, quel que soit leur statut, à se rassembler partout, et plus particulièrement à Paris, le lundi 26 novembre, jour d'ouverture des Assises de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Départ de la manifestation 10h - Jussieu vers le Collège de France, où se tiennent les Assises, les précaires n'y sont pas conviés, mais ils et elles seront là ! Et il faudra être nombreux pour les soutenir !

Venez :

  • Vêtus d'un T-shirt rouge
  • Avec casseroles et tout ce qui peut faire du bruit

Signataires :

FSU (SNESUP - SNCS - SNASUB - SNEP) - CGT (SNTRS) - Solidaires (Sud Education - Sud Etudiant - Sud Recherche EPST) - Sup'Recherche UNSA - SLR - SLU

Source : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=25914
Source : message reçu le 23 novembre 16h


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Manifestation enseignement supérieur / recherche

Plus de 2000 signatures INRA pour rompre avec la politique précédente !

Deux actions sont annoncées le 26 autour des assises nationales sur l'enseignement supérieur et la recherche:

Pour en finir vraiment avec la politique et toutes les structures héritées de Sarkozy dans la Recherche et l'Enseignement Supérieur, titulariser tous les non-titulaires sur fonctions permanentes, abroger l'ANR-machine à précaires, arrêter Paris-Saclay et les autres IDEX et rétablir les crédits récurrents comme base de fonctionnement des labos:

La CGT-INRA appelle tous les personnels de l'INRA, non-titulaires et titulaires, à venir exprimer massivement ces exigences à l'ouverture des Assises le 26 Novembre en manifestant à 10h à Paris de Jussieu au Collège de France et en se rassemblant à Montpellier, Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse.

2080 signatures de la lettre ouverte Cgt-Inra

Pour des mesures effectives de rupture avec la politique recherche de Sarkozy !

Voir la lettre:

http://www.inra.cgt.fr/actualites/messages/16nov12.htm

Source : message reçu le 16 novembre 19h


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Appel des 50000

Précarité ESR - enseignement supérieur / recherche

Deux actions sont annoncées le 26 autour des assises nationales sur l'enseignement supérieur et la recherche:

Le 26 novembre prochain démarreront les Assises nationales sur l'enseignement supérieur et la recherche, au Collège de France, à Paris. Pas un atelier thématique sur la précarité dans l'ESR ni même une ligne dans le rapport final ne sont prévus. Pour dénoncer cette grande absente de la "réflexion nationale sur l'ESR", signons en nombre L'APPEL DES 50 000 (ci-dessous) et soyons nombreux-ses le 26 novembre devant le Collège de France pour nous faire entendre.

L'AG des personnels du site CNRS Pouchet. Initiative soutenue par : Association Française de Sociologie (AFS); Association Nationale des Études Féministes (ANEF); Association nationale des candidats aux métiers de la science politique (ANCMSP); Syndicat national des treavailleurs de la recherche scientifique, section Alpes (SNTRS-CGT); SNTRS-CGT, section Ined; SNTRS-CGT, section Jussieu; SNTRS-CGT, section Pouchet; CGT-Université Versailles Saint Quentin-en-Yvelines; Collectif PAPERA (Pour l'Abolition de la Précarité dans l'Enseignement Supérieur, la Recherche et Ailleurs); Fédération de l'éducation de la recherche et de la culture-CGT (Ferc-Sup-CGT, Paris 8); Féderation Syndicale Unitaire, EHESS (FSU); SNESUP-FSU, section UPJV Amiens; SNCS-FSU, Midi-Pyrénées; Sauvons l'Université (SLU); Sauvons la Recherche (SLR).

Signez, faites savoir que vous signez, et faites signer...


2012 : quel changement pour les 50 000 précaires de l'ESR ?

Aucun changement n'est prévu visiblement... La précarisation galopante de l'enseignement supérieur et de la recherche depuis de nombreuses années, amplifiée au cours du dernier quinquennat (CDD, vacations, travail au noir, libéralités, statut d'auto-entrepreneur...), est la grande oubliée des Assises de l'ESR. Alors que les précaires se mobilisent depuis longtemps (encore récemment à Montpellier, Nice, Toulouse, Strasbourg, Poitiers, Nantes...), ils et elles n'apparaissent qu'à la marge du premier texte de synthèse diffusé par le Ministère :

  • Aller « dans le sens de la simplification et dans celui de la coopération, à l'opposé des concurrences » entre établissements et entre équipes ? Oui ! mais pourquoi pas aussi celles des statuts d'emploi contre l'individualisation des carrières ? Le remplacement des postes titulaires par des vacations (payées à l'heure, sans droit au chômage ni aux congés payés) et des CDD (le plus souvent courts, sous-payés et rendant impossibles les progressions de carrière) n'aide pas au développement des « coopérations »...
  • « Améliorer les méthodes pédagogiques et l'encadrement des étudiants » ? Bien sûr ! mais avec qui ? Quelques titulaires gérant la pénurie et une armée d'enseignant.e.s précaires changeant d'établissement et d'enseignements tous les six mois ? Des secrétaires qui doivent partir au bout de six mois ou un an, sans que leurs savoir-faire ne soient transmis aux suivant-e-s ?
  • « Revenir sur les effets de la systématisation du financement par projets » ? Evidemment ! mais s'il y a bien une « question de responsabilité des auteurs de projets et des employeurs », le problème de fond ne reste-t-il pas celui de l'épuisement des financements et des postes pérennes ?
  • « Faire des propositions concrètes contre le harcèlement sexuel » ? Il serait temps ! mais cela ne suppose-t-il pas de mettre fin à la précarisation généralisée qui favorise la reproduction des rapports de pouvoir, ce qui nuit particulièrement aux femmes et aux groupes discriminés ?

Le gouvernement est-il aveugle et inconséquent ?

Un chapitre entier sur la précarisation aurait dû être prévu dans les thématiques prédéterminées par le Ministère, tant elle est au coeur de l'empilement des réformes récentes et gangrène l'ensemble de l'ESR. La précarisation est de plus en plus massivement partagée, elle est sur le point de devenir une norme qui met en cause l'égalité de traitement entre les individus et mine la liberté d'initiative propre au travail de recherche. Avec les statuts et les carrières, en France comme ailleurs (voir les mobilisations en Suisse, en Espagne...), ce sont les conditions de travail au quotidien qui se dégradent individuellement et collectivement, au détriment des missions de l'enseignement et de la recherche.

Le gouvernement est-il sourd et amnésique ?

Cela fait des années que les précaires se battent pour faire entendre leurs voix, et la précarisation est depuis près de dix ans au coeur de luttes collectives :

  • en 2004, pour refuser le remplacement d'emplois statutaires par des CDD, des directeur-trice-s de laboratoire avaient menacé de démissionner en masse. Le gouvernement de droite de l'époque avait alors créé 2 500 postes ! Alors que la Gauche planifie pour les années à venir la destruction des postes orchestrée par les Ministères Pécresse et Wauquiez.
  • en 2009, la mobilisation des personnels universitaires et des étudiant-e-s nous a rassemblé-e-s pendant plusieurs mois. Elle a permis notamment de mener une enquête nationale sur la précarité dans l'ESR qui a montré qu'un quart des personnels occupaient alors un statut d'emploi précaire, c'est-à-dire environ 50 000 personnes sur l'ensemble du territoire. Des secrétaires, des cuisinier-e-s, des informaticien-ne-s embauché-e-s en CDD dix mois sur douze depuis parfois plus de dix ans : l'interruption des deux mois de vacances, sans salaire, permet aux universités de contourner l'obligation de pérenniser des contrats après six années d'embauche consécutives. Des enseignant-e-s rémunéré.e.s en vacations, mode de rémunération par lequel les établissements publics économisent sur les cotisations chômage de leurs personnels. Des docteur-e-s sans poste qui, courant après des contrats de quelques mois, s'éparpillent d'un objet de recherche à l'autre, contraint-e-s d'utiliser les indemnités de chômage pour financer leurs recherches entre deux contrats. Des ingénieur-e-s et des technicien-ne-s qui travaillent trois ans sur des plate-formes et sont remercié-e-s pour organiser une rotation des sans-droits.

Que reste-t-il aujourd'hui de nos revendications et de nos propositions dans les orientations prises par le gouvernement ? Que fait la Gauche, au pouvoir, des mouvements sociaux qui ont nourri la réflexion collective sur l'enseignement supérieur et la recherche ? Comment imagine-t-elle lutter contre les inégalités sociales et territoriales entre les étudiant·e·s en participant à la dégradation des universités et des laboratoires ? Les précaires doivent-ils payer le prix de « la crise » alors que l'ESR survit tant bien que mal depuis plusieurs années sur leur dos ?

Oublieuses des questions les plus urgentes, les Assises sont organisées à la hâte, sans réelle consultation des principaux acteurs et actrices de l'ESR et dans une telle opacité que les noms des personnes participant aux « comités de pilotage territoriaux » ne sont même pas rendus publics : sur le fond comme sur la méthode, elles sont un rendez-vous démocratique manqué.

Refusons de rester assis·es, levons-nous pour faire entendre nos voix !

Pour une intégration immédiate des précaires bien au-delà des critères limitatifs de la loi Sauvadet.

Pour la création de 5 000 postes dès 2013, et l'établissement d'un plan pluri-annuel de création d'emploi (toutes catégories professionnelles).

Faire nombre offrira une alternative aux organisations, collectifs, organismes, individus... engagé·e·s malgré eux, malgré elles, dans les Assises : réapproprions-nous notre avenir !

Associez-vous à notre initiative en signant ici :

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N31148

Rassemblons diagnostics et propositions au niveau de nos établissements et régions,

Et le 26 novembre prochain, premier jour des « Assises nationales »,

retrouvons-nous devant le Collège de France

pour fédérer nos propositions et nous imposer dans le débat !

AG des personnels du site CNRS Pouchet, Paris 17ème, octobre 2012

contact: appeldes50000@gmail.com

facebook: http://www.facebook.com/appel.cinquantemille

twitter: @appeldes50000

http://precaritepouchet.hautetfort.com/

Avec le soutien de:

Association Française de Sociologie (AFS); Association Nationale des Études Féministes (ANEF); Association nationale des candidats aux métiers de la science politique (ANCMSP); Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique, section Alpes (SNTRS-CGT); SNTRS-CGT, section Ined; SNTRS-CGT, section Jussieu; SNTRS-CGT, section Pouchet; CGT-Université Versailles Saint Quentin-en-Yvelines; Collectif PAPERA (Pour l'Abolition de la Précarité dans l'Enseignement Supérieur, la Recherche et Ailleurs); Fédération de l'éducation de la recherche et de la culture-CGT (Ferc-Sup-CGT, Paris 8); Féderation Syndicale Unitaire, EHESS (FSU); SNESUP-FSU, section UPJV Amiens; SNCS-FSU, Midi-Pyrénées; Sauvons l'Université (SLU); Sauvons la Recherche (SLR).

Liste de coordination travailleurs et précaires IDF Pour changer vos options ou vous désabonner : Site :

FB :

Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article2090
Source : message reçu le 29 octobre 19h
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 29 octobre 21h


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Il faut rompre avec la politique de recherche de Sarkozy !

Communiqué du SNTRS-CGT

Les Assises pourquoi faire ?

Lundi 26 novembre, s'ouvrira au Collège de France la séance finale des Assises de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le même jour, les organisations syndicales des universités et des organismes de recherche appellent à manifester contre la précarité et pour l'emploi, en région ainsi qu'à Paris*.

Depuis 2005, le nombre des précaires a explosé dans les laboratoires. Embauchés, pour la grande majorité, sur des projets de 3 à 4 ans dans le cadre des appels d'offre de l'Agence Nationale de la Recherche, ils représentent actuellement de 30 à 40 % des effectifs.

Dans ses 60 propositions, François Hollande avait déjà oublié la proposition formulée par le Parti Socialiste en mai 2011 d'un plan pluriannuel de recrutement destiné, entre autre, à résorber la précarité. Actuellement, c'est le carcan de l'austérité qui pèse sur les choix budgétaires pour 2013. Aucune création de postes, en dehors des 1000 postes destinés au plan Licence eux aussi amputés de 20 % et des masses salariales bloquées qui conduiront les universités et les organismes à ne pas remplacer tous les départs de leurs personnels. Le CNRS annonce déjà pour 2013 la suppression de 177 postes de titulaires et de 290 postes de contractuels payés sur le budget de l'Etat. Et cette baisse est déjà compensée par de nouveaux précaires recrutés en CDD sur des contrats de recherche !

Puisque rien dans le budget 2013 et les suivants n'annonce la moindre volonté de résorber durablement la précarité, les personnels doivent se faire entendre haut et fort.

Les Assises auraient pu être un moment de débat collectif. Elles ont, cependant, été conçues pour n'être qu'un lieu d'expression pour les experts. Certes, des syndicats ont été auditionnés mais toutes les agences et les directions d'établissements mises en place sous le quinquennat précédent sont venues défendre leur pré carré. Lors des assises régionales, des organisations syndicales de personnels, d'étudiants, des responsables de structures de recherche ou de formation ont démontré le besoin d'une réelle réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche, ceci ne se retrouve pas dans les restitutions officielles des débats. Le slogan de campagne de François Hollande : « le changement c'est maintenant » est passé aux oubliettes de l'Histoire en moins de trois mois. Plus sensible aux pressions du patronat et des technocrates qu'aux revendications des personnels, le gouvernement a déjà annoncé ses choix sans attendre les conclusions des Assises. Le Crédit Impôt Recherche qui est la plus grosse des niches fiscales, sans aucun contrôle de son efficacité, est prolongé et élargi à l'innovation. Les opérations du grand emprunt qui auraient pu faire l'objet d'un moratoire continuent. Les opérations de Partenariat Public Privé qui vont coûter bien cher aux universités dans les décennies à venir ne sont pas bloquées. Quant à la LRU, hormis un simple ravalement de façade, il n'est pas question de la remettre en cause.

Dans ce contexte d'austérité et de soumission aux exigences patronales, il faut défendre le service public, la recherche fondamentale, la démocratie ainsi que les salaires et les carrières des personnels. Il n'y a pas de fatalité à continuer dans le sillon de la politique de Sarkozy.

Le SNTRS-CGT appelle les personnels à participer nombreux aux initiatives du 26 novembre et à exercer des pressions actives sur leurs députés et sénateurs dans les mois à venir pour que les projets de loi qui suivront les assises tiennent compte de l'exigence d'un changement véritable.

Le Lundi 26 novembre manifestons :

Paris à 10 h de Jussieu au Collège de France

Et en province (Montpellier 14h au Peyrou, Toulouse 13h Place du Capitole, Nice 10h place Masséna, etc ..)

Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 25 novembre 17h


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Rassemblements, manifestations Contre la précarité

Lundi 26 novembre 2012

Contre la précarité,

Pour l'emploi de titulaire et des salaires revalorisés

Pour le service public d'enseignement supérieur et de recherche

Les établissements de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche sont gravement touchés par l'explosion de l'emploi précaire, l'absence de recrutements de titulaires, la stagnation des salaires et l'indigence des carrières.

L'exigence, que nous portons, d'un plan de titularisation des contractuels répondant à des besoins permanents, quel que soit le support budgétaire, n'est pas entendue par le gouvernement. Le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) annonce son intention de limiter l'emploi précaire. Cependant, restant enfermé dans la rigueur budgétaire programmée jusqu'à 2017, il refuse d'augmenter la masse salariale sur la Subvention d'Etat. Cette augmentation de la masse salariale est pourtant indispensable pour pourvoir tous les emplois de titulaires libérés et ouvrir des perspectives sérieuses de transformation de CDD en postes de titulaires.

Le Ministère entend appliquer la loi du 12 mars 2012 (loi Sauvadet), pour la transformation des CDD en CDI et pour les procédures de titularisation, en prenant les postes réservés sur le contingent des postes libérés par les départs de fonctionnaires. Il refuse également d'ouvrir des recrutements réservés pour les corps dits A (Ingénieurs de Recherche, chercheurs, enseignants-chercheurs et agrégés).

Les conséquences de ces choix de gestion de l'emploi et de la masse salariale, c'est la poursuite des dégraissages de CDD par non renouvellement de leurs contrats, c'est la pérennisation de l'emploi précaire, c'est une diminution des effectifs de titulaires, c'est une nouvelle réduction des promotions des personnels ingénieurs et techniciens et des personnels des bibliothèques (baisse des concours internes et des avancements au choix, des listes d'aptitude du fait de la diminution des concours externes), c'est la stagnation des salaires alors que les primes individualisées continuent de se développer.

Par ces choix (refus d'augmenter la masse salariale et le nombre de postes), le ministère oppose de fait, contractuels et titulaires, mais aussi contractuels éligibles aux recrutements réservés et les autres contractuels ou les nouveaux candidats à un recrutement. C'est intolérable. Les droits de tous les agents concourant aux missions de l'ESR doivent être reconnus.

Cette situation de l'emploi est liée d'une part, à la politique d'austérité du gouvernement et d'autre part, fondamentalement à l'organisation de l'ESR, mise en place par les gouvernements précédents, que le gouvernement actuel s'apprête à pérenniser en se contentant de la toiletter légèrement, en contradiction avec les attentes des personnels et des étudiants. De fait, la politique de concurrence exacerbée entre les établissements et entre les personnels est orchestrée par la loi dite du Pacte pour la recherche, la loi LRU, les structures dites d'excellences (Idex, etc), l'AERES et les dispositifs organisant la course aux ressources propres (appels d'offres de l'ANR, appels d'offres du Grand Emprunt, contrats européens, formation par apprentissage, formation continue,…). Cela aboutit inévitablement à développer dramatiquement l'emploi précaire notamment par l'explosion des appels d'offres générés par ce système, à ne pas améliorer la réussite des étudiants, à réduire la démocratie et la collégialité à une peau de chagrin, et à terme à remettre en cause le statut de fonctionnaire dans l'ESR.

La mobilisation de tous les précaires et les titulaires est indispensable pour imposer d'autres choix.

Les organisations soussignées appellent les personnels à se rassembler partout, et plus particulièrement à Paris, le lundi 26 novembre, jour d'ouverture des Assises de l'ESR, à une heure et des lieux qui seront précisés ultérieurement.

Elles appellent à préparer cette journée par des Assemblées Générales, des contacts avec la presse, des démarches envers les parlementaires, etc.

Elles apportent leur soutien aux initiatives déjà lancées : lettres ouvertes (comme à Montpellier), pétitions* et appels à des AG** contre la précarité.

Signataires :

FSU (SNESUP - SNCS - SNASUB - SNEP) - CGT (SNTRS) - Solidaires (Sud Education - Sud Etudiant - Sud Recherche EPST) - Sup'Recherche UNSA - SLR - SLU

Source : message reçu le 15 novembre 12h


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Le MESR reste sourd aux revendications sur la précarité

Communiqué des organisations de l'enseignement supérieur et de la recherche

Jeudi 25 octobre, les organisations signataires de la lettre du 8 octobre concernant la précarité ont rencontré les représentants du cabinet de la ministre.

La position du ministère est catastrophique. Celui-ci annonce des intentions de limiter la précarité, mais reste enfermé dans le cadre de la rigueur du budget de 2013. Il appliquera la loi Sauvadet en utilisant uniquement des postes libérés par les départs pour organiser le passage en CDI et les procédures de titularisation prévues par cette loi. Il a très clairement affirmé que ce n?était pas un plan de création d?emplois. En affirmant vouloir faire diminuer le nombre de précaires sans augmenter le nombre de postes de titulaires et la masse salariale, il organise dans les faits la baisse des emplois effectifs dans la recherche et l?enseignement supérieur, avec licenciement massif des précaires et non recrutement de nouveaux personnels. Cela est inacceptable, d?autant que dans les organismes de recherche et les universités, le gel d?une partie des recrutements sur postes libérés par les départs est déjà acté pour 2013, du fait, déjà, d?une insuffisance de la masse salariale allouée par l?Etat.

Lorsque les syndicats ont demandé l?arrêt de la vague de non renouvellement des contrats, y compris lorsque les financements sont présents, la réponse a été très ambiguë.

Le ministère a catégoriquement refusé d?ouvrir des concours réservés dans les corps des catégories dites A (ingénieurs de recherche, chercheurs, enseignants-chercheurs ou agrégés), acceptant ainsi cyniquement la perspective que les contractuels de ce niveau se reportent sur les concours réservés qui seront ouverts dans d?autres catégories (A ou B).

Interpellé sur le retard pris par le ministère - les groupes de travail sur la précarité prévus fin juin n?ont jamais été réunis - il a affirmé vouloir relancer une période de concertation. Mais cela suppose qu?aucun texte réglementaire ne soit acté sur le sujet lors du CTMESR (Comité Technique Ministériel Enseignement Supérieur Recherche) convoqué le 6 novembre, avec un projet de décret fixant les modalités des concours réservés, qui ne répond pas aux problèmes posés ! Cela est inacceptable. Le ministère doit retirer de l?ordre du jour le vote sur le décret fixant les modalités des concours tant que des négociations n?ont pas eu lieu.

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La seule ouverture concerne les précaires ayant eu des employeurs multiples, pour lesquels un projet de loi réglerait la situation ; cependant, aucune négociation n?est annoncée.

La mobilisation de tous les précaires et titulaires est indispensable. Dans cette période où va se voter le budget du ministère et où va se tenir le colloque final des Assises, nous devons faire entendre notre voix haut et fort. Il faut multiplier les actions dans les établissements. Les organisations soussignées appellent d?ores et déjà à un rassemblement à Paris le lundi 26 novembre, jour d?ouverture des Assises de l?ESR.

Organisations signataires :

FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP), CGT (SNTRS, CGT INRA), Solidaires (Sud Education, Sud Recherche EPST), SNPREES-FO, SLR, SLU

Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 30 octobre 18h