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mardi 9 octobre 2012 à 10h30

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Action en direction du salon de l'Auto

avec les salariés de toutes les usines PSA

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/22681
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article13000...


Le changement indispensable,
c'est nous qui pouvons l'imposer !

Tract de rentrée de la CGT Renault Cléon :

Mardi 9 octobre
Avec les travailleurs de PSA,
Préparons-nous à manifester au Salon de l'auto

Le nombre de chômeurs officiellement recensés vient de dépasser les trois millions. Cela veut dire en réalité près de quatre millions et demi de personnes sans emploi et sans salaire stables.

Pas un salarié qui n'ait, dans sa famille ou parmi ses proches, quelqu'un qui se retrouve dans cette situation ! Pas un seul salarié qui puisse être sûr d'être à l'abri durablement !

Quoi d'étonnant ? Aucune région, aucun département, aucune ville n'échappe à l'hémorragie qui se traduit par des licenciements et des fermetures d'entreprises.
Les suppressions d'emplois sont programmées à Air France, à Sanofi, à Carrefour, chez PSA, chez Doux, à Technicolor. Et combien d'autres qui se préparent ?

Et tout cela, pourquoi ?

Le patronat, mais également le gouvernement, répètent les mêmes arguments usés que leurs prédécesseurs de droite: la crise est d'une gravité sans précédent.
Mais là où le patronat et les dirigeants politiques mentent - au moins par omission - c'est en dissimulant que leur seul objectif, dans cette crise, c'est de préserver, voire d'améliorer encore, les profits des entreprises et les revenus du patronat et des gros actionnaires, quitte à démolir la seule source de revenus pour les travailleurs, à savoir nos emplois et nos salaires.

A quoi bon ces profits qui continuent à s'accumuler ?

Faute d'investissements productifs et de créations d'emplois, ils ne font qu'alimenter les seuls circuits financiers et la spéculation.

On jette des salariés à la rue, on ruine leur famille, en fin de compte dans l'unique but d'enrichir les financiers et d'amplifier la spéculation qui détruit l'économie.

Face à cela, que fait le gouvernement ?

Rien. Sa seule proposition: créer 150.000 contrats d'avenir pour les jeunes d'ici à 2014. Mais les emplois créés seront précaires et le chômage augmente à un rythme bien supérieur.

Face à la colère des travailleurs de PSA à l'annonce de la fermeture de l'usine d'Aulnay et de la suppression de 8.000 emplois, Montebourg - qui venait tout juste d'endosser les habits de "ministre du Redressement productif " - avait fait mine d'être choqué, reprochant alors à la direction de PSA la distribution de dividendes juteux en 2011 et le rachat d'actions par millions, en affirmant qu'il " ne laisserait pas faire ".

Mais en cette rentrée, son ton a changé. Ses reproches sont maintenant adressés aux travailleurs qui veulent se battre. Il appelle les syndicats de PSA à la " responsabilité économique " pour ne pas " affaiblir " PSA. Autrement dit, les travailleurs de PSA devraient se laisser licencier sans réagir !

Les travailleurs sont prévenus : pour régler leurs problèmes, ils ne doivent pas compter sur le gouvernement, ni pour l'emploi, ni pour le pouvoir d'achat.
Alors que tous les prix continuent à grimper et que les loyers deviennent inabordables, les salaires restent bloqués.

Sachons-le : les "fabricants" de chômeurs n'ont rien à craindre du gouvernement.
Mais nous, nous ne pouvons pas les laisser faire. Nous ne pouvons pas laisser le patronat priver d'emploi de plus en plus de travailleurs et accroître ainsi la misère dans la population.

Collectivement, nous avons la force de nous défendre

C'est notre travail qui fait marcher leur économie. Et c'est uniquement grâce à notre travail que patrons, actionnaires et banquiers continuent à s'enrichir.

Il nous faudra les forcer à puiser dans les profits accumulés et, au besoin, dans les fortunes privées amassées au fil des années sur notre dos, pour dégager les moyens de financer le maintien de nos emplois, l'augmentation de nos salaires et l'amélioration de nos conditions de vie et de travail.

Il ne faut plus les laisser nous " étrangler ", de plans de licenciements en fermetures d'usines, entreprise après entreprise.

  • Interdiction des licenciements
  • Répartition du travail entre tous sans diminution de salaire

Voilà les seules réponses réalistes pour les salariés et leur survie

De PSA à Renault, une même politique de réduction des effectifs

Depuis l'annonce de la fermeture de l'usine d'Aulnay et des 8.000 suppressions d'emplois à PSA, Renault voudrait passer pour une entreprise ayant fait les bons choix économiques, avec des méthodes plus souples… par rapport aux travailleurs.

Mais c'est oublier un peu trop rapidement la baisse continuelle des effectifs chez Renault et l'absence d'embauches.

Officiellement, entre 2008 et fin 2011, les effectifs de Renault sont passés de 40.000 à 36.000 salariés, soit une réduction des effectifs de 10 % en trois ans.
Fin 2008, au plus fort de la crise d'alors, en quelques semaines, les dirigeants de Renault avaient décidé 3.000 " départs volontaires ".

Mais en réalité, la baisse des effectifs avait été beaucoup plus importante puisque l'entreprise n'avait pas hésité, dans le même temps, à licencier des milliers d'intérimaires et de prestataires.

Rien qu'au Technocentre de Guyancourt, où les nouveaux modèles sont conçus, 1.000 prestataires avaient été congédiés, fin décembre 2008.

Actuellement, la direction de Renault réduit au maximum les contrats d'intérim, qui sont de plus en plus souvent renouvelés à la semaine.

L'autre méthode consiste à mettre en place la mobilité interne dans tous les sites.
Ainsi, près de 600 ouvriers de Douai ont été dispersés dans différentes usines. À Flins, par exemple, il y a plusieurs centaines de travailleurs venant justement de Douai ou de Sandouville. Au mois d'octobre, c'est près de 450 ouvriers de Douai qui seront à nouveau détachés dans d'autres usines, comme à Cléon, par exemple.

Et en 2014, il y aura encore des changements puisque la production de la remplaçante de la Laguna devrait être montée à Douai et abandonnée à Sandouville, ce qui inquiète particulièrement les travailleurs de ce site.

Sans complexe, Renault use les ouvriers à la tâche dans une usine alors que dans une autre, il organise le chômage partiel. Partout, sur tous les sites, alors que de nombreux travailleurs partent en DACS ou en retraite, les embauches sont complètement bloquées.

A Cléon aussi, les effectifs diminuent chaque mois ! À Flins, en dix ans, l'effectif a été divisé par deux. Il est passé à moins de 3.000 et la direction y organise la suppression de 371 postes supplémentaires. Quant à l'usine de batteries destinées au véhicule électrique, initialement prévue pour 2012 à Flins avec 500 emplois, il n'y en aura pas et Renault achètera ses batteries ailleurs.

Malgré toutes ces suppressions d'emplois, cela n'empêche pourtant pas Renault de toucher, dès à présent, les aides de l'État pour ce véhicule électrique pas encore sorti.

En fait, la crise s'est révélée comme un prétexte pour diminuer les effectifs, accroître la productivité et réclamer des aides de l'État. Pendant que Peugeot annonce son intention de fermer une usine pour maintenir ses profits, Renault pratique lui aussi la baisse des effectifs, même quand il ne ferme - pour l'instant - aucun site.

A Sevelnord, PSA ne s'engage pas !

L'usine de Sevelnord, près de Valenciennes, est désormais une filiale à part entière de PSA, puisqu'il a repris toutes les parts de Fiat, suite à la fin de leur partenariat.

Mais depuis plus d'un an, la direction fait du chantage : elle se dit prête à abandonner son projet de fermeture et à lancer la fabrication d'un nouveau véhicule utilitaire, à condition que les syndicats acceptent un " accord de compétitivité " et que les pouvoirs publics lâchent encore 42 millions d'euros de fonds publics !

Fin juillet, seule la CGT a refusé de signer cet accord en parlant de chantage à l'emploi, ce qui est bien le cas. Mais les 3 autres syndicats - la CGC, FO et le syndicat majoritaire SPI-GSEA - ont accepté de le signer.

L'accord prétend porter " sur l'adaptation des conditions de travail, la pérennisation des emplois et le développement de Sevelnord ". Il prévoit en fait de nombreux reculs :

  • le gel des salaires pendant deux ans au moins,
  • la diminution de la majoration du travail du samedi qui passe de 45 % à 25 %,
  • la baisse de la prime de nuit,
  • la perte de quatre jours de RTT,
  • la création de " l'overtime", un système qui permet au patron de rallonger la journée de travail en ne prévenant que le jour même, 2 heures avant la fin de la séance de travail, au nom de la " garantie quotidienne du programme de production ",
  • la mobilité forcée à l'intérieur de l'usine, ainsi que le prêt de main-d'oeuvre à des entreprises extérieures…

Voilà ce que l'on trouve dans les 26 pages de cet " accord " qui ne contient aucun engagement ferme de PSA pour le lancement d'un nouveau modèle. L'accord ne devrait d'ailleurs s'appliquer qu'à la condition que Sevelnord soit choisi par PSA comme le site de production du nouveau modèle.

Les responsables syndicaux, signataires de l'accord, expliquent "qu'il faut accepter des sacrifices pour sauver l'emploi ".

Mais ce ne sont pas les sacrifices, acceptés ou pas par les travailleurs, qui font qu'il y a ou qu'il n'y a pas de travail. Cela ne dépend que des choix de la famille Peugeot et des actionnaires de PSA qui n'ont qu'une préoccupation: la seule défense de leurs intérêts financiers.

L'accord "Sevelnord" est révélateur de ce que veulent les dirigeants de PSA: aggraver l'exploitation des salariés et récupérer l'argent public pour garantir les profits des actionnaires.

Ce qu'il va falloir faire, c'est tout le contraire : prendre sur les profits des actionnaires et en particulier sur la fortune de la famille Peugeot, pour garantir les revenus de tous les salariés.

Source : http://communismeouvrier.wordpress.com/2012/0...


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Les syndicats CGT de Renault et PSA

appellent à manifester le 9 octobre

Les représentants CGT de PSA Peugeot-Citroën ont appelé tous les salariés et syndicats du groupe à manifester au Salon de l'Automobile le 9 octobre. Ils entendent dénoncer la suppression de 8.000 postes. Cette action est prévue à l'occasion de la Journée d'action de la Fédération européenne de l'industrie, au cours de laquelle l'ensemble des salariés de PSA Peugeot-Citroën sont par ailleurs invités à manifester, accompagnés des salariés de Renault.

PSA, premier constructeur automobile français, a annoncé en juillet la suppression de 8.000 postes et la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois, l'un des plus gros employeurs en Seine-Saint-Denis. La CGT va appeler l'ensemble des salariés et des syndicats à se joindre à la mobilisation, jugeant nécessaire d'opposer un "front commun" de tous les sites, "au-delà des étiquettes syndicales", pour défendre les emplois chez PSA, a déclaré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT d'Aulnay.

Un rassemblement est aussi prévu le 29 septembre à la "Cité des 3.000" d'Aulnay où habitent plusieurs centaines de salariés de l'entreprise.

Des salariés d'Air France et du groupe pharmaceutique Sanofi doivent participer à ce rassemblement.

Le plan de la direction prévoit la fin de l'assemblage à Aulnay (3.000 postes) en 2014, la suppression de 1.400 postes à Rennes, et de 3.600 emplois dans les effectifs hors production tous sites confondus, dont 1.400 en recherche et développement. "La fermeture d'Aulnay n'est pas négociable", a déclaré M. Mercier ni les suppressions d'emplois où qu'elles interviennent "dans une entreprise aussi riche que Peugeot". Le seul argument de la direction est sa volonté d'"augmenter la rentabilité du groupe", a-t-il ajouté, rappelant que la famille Peugeot, qui joue un rôle primordial dans le groupe, est multimillionnaire.

Le télégramme - Le 8 septembre 2012

Voir Aussi :

Source : http://www.collectifcontrelespatronsvoyous.co...


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Le 9 octobre, c'est la GRÈVE

Tract de SUD-Postaux

En 10 ans, La Poste a supprimé plus de 80 000 emplois (voir graphique central), soit près d'une usine Continental par mois ! Pour les agents, les conséquences en sont la dégradation des conditions de travail, l'augmentation des cadences, mais aussi un important durcissement managérial ayant conduit quelques fois à des drames. Pour la société, il s'agit ni plus ni moins, que de la production d'un chomâge de masse aux conséquences catastrophiques.

Alors, que par le passé, il devenait encore possible de trouver un emploi stable pour bâtir son projet de vie, aujourd'hui, la plupart des jeunes se retrouvent confrontés à la galère des jobs et des formations sans issue. Pas une journée sans que la presse ne communique sur un nouveau plan social dans les grandes entreprises ; Sanofi, Arcelor-Mittal, Air France KLM etc... jettant à la rue leur lot de futurs pauvres et galériens, pour le seul profit des milliardaires du CAC 40.

Dans le privé comme dans le public, les politiques capitalistes mènent les travailleurs et la population dans un mur. Alors que nous avons les moyens de produire en abondance pour les besoins de la population, nous nous serrons la ceinture et trimons de plus en plus durement dans les boîtes !

Il est plus que temps de dire STOP et d'être dans la rue aux côtés des travailleurs de l'industrie et du privé !

Le 9 octobre : pour l'emploi, faisons converger nos luttes, TOUTES et TOUS :

  • au salon de l''automobile à 10h00 (métro : Porte de Versailles L.12) contre les licenciements boursiers !
  • à la MANIFESTATION à 13h30 à Place d'Italie !

Source : message reçu le 7 octobre 11h


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Renault, PSA, Ford, GM : c'est tous ensemble qu'il faut lutter !

Tract de la CGT Renault Cléon :

MARDI 9 OCTOBRE A 10h30 MANIFESTATION AU SALON DE L'AUTO A PARIS
Et le même jour, nous participerons à la grande manifestation interprofessionnelle 13h00-Place d'Italie à Paris

A l'appel de la Fédération européenne de l'Industrie, le 9 octobre sera une journée européenne d'action pour le développement de l'industrie et de l'emploi, à l'heure où la France passe officiellement le cap des 3 millions de chômeurs.

Pour le Ministre du travail, " le chômage atteint aujourd'hui son niveau le plus élevé depuis 13 ans, avec une progression particulièrement forte depuis 16 mois ".

Que notre emploi soit immédiatement menace ou pas, nous sommes tous concernés

Pour une raison bien simple: l'avalanche des plans de licenciements annoncés dans tous les secteurs de l'économie va servir de prétexte à une offensive sans précédent pour imposer à tous les travailleurs, quel que soit leur secteur d'activité, encore plus de flexibilité, encore plus de déréglementation, encore plus de précarité pour tous les travailleurs.

Chez Renault, c'est ce que nous promet notre Directeur général, Carlos TAVARES, lorsqu'il déclare au journal LA TRIBUNE:

" Oui, on peut produire en France. Mais il faut un dialogue avec les partenaires
sociaux. En période de crise, il est nécessaire d'avoir une convergence entre tous les acteurs pour se donner les moyens de reconstruire la compétitivité. Quand la
création de richesses est faible, tout le monde doit accepter des compromis "

C'est tout le sens de la négociation portant sur la "compétitivité" qui se mène chez Renault, depuis la fin juillet.

Une négociation dans laquelle la direction voudrait obtenir la "collaboration" de certains "syndicats" au nom d'un nouveau "patriotisme économique" !

Accord de compétitivité : UNE NEGOCIATION BASEE SUR UN CHANTAGE !

Pour Carlos TAVARES, pas de fermeture de sites en Europe " à ce stade " (la précision est importante) à condition de parvenir aligner les usines françaises sur les 2 usines qui sont la référence de l'alliance Renault-Nissan:
- l'usine Renault de Palencia en Espagne
- l'usine Nissan de Sunderland en Grande-Bretagne

Pour Renault, voilà à quoi doit pouvoir servir le très prochain "accord de compétitivité".

Voilà encore à quoi va servir la " négociation nationale interprofessionnelle pour une meilleure sécurisation de l'emploi" qui vient de s'ouvrir - à l'initiative du gouvernement - et qui va poursuivre, au plus tard, jusqu'en mars 2013.

Au menu: encore plus de flexibilité, du chantage à l'emploi pour obtenir des baisses de salaire et l'"assouplissement" des conditions de licenciement. Rien que ça !

Pour tous les constructeurs, le "Mondial de l'auto" est un évènement majeur, une belle vitrine qui doit rendre totalement invisibles les coups terribles qu'ils portent aux travailleurs.

A cette occasion, 13.000 journalistes venant de 98 pays ont été accrédités.

Ce doit être l'occasion - un peu unique - de nous faire entendre des travailleurs du monde entier, en faisant de ce salon, l'espace d'une journée, un "Mondial des résistances ouvrières".

Par une mobilisation massive, à nous d'en garantir le succès !

Afin de permettre aux salariés de l'usine de participer aux manifestations parisiennes du MARDI 9 OCTOBRE la CGT appelle à 2 heures de grève minimum pouvant aller à la journée entière dans l'ensemble des équipes (matin, normale et soir)

Appel à la grève dans la nuit du 8 au 9 octobre pour l'équipe de nuit

Un transport en car va être assuré
Départ des cars à 8h00 précise - Local outillage du CE

Toute la semaine prochaine, inscrivez-vous auprès des militants

Hier matin, Arnaud MONTEBOURG, ministre du redressement productif, a visité une partie des installations de l'usine (R9M et installations du moteur électrique). Prévenu mardi soir par la direction, le Syndicat CGT a demandé s'il avait prévu une rencontre avec les organisations syndicales. Réponse: pas prévu dans son agenda ! Une chose est sûre: si le tout nouveau ministre estime que le discours de la direction lui suffit, c'est un très mauvais signe qu'il adresse aux travailleurs de notre usine.

Source : http://communismeouvrier.wordpress.com/2012/0...


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CGT Renault: appel à la grève le 9/10.

La CGT du groupe Renault appelle à la grève pour le 9 octobre afin de participer à la journée de mobilisation européenne de défense de l'emploi industriel, a-t-on appris lundi auprès du syndicat.

Tous les syndicats du groupe Renault appellent les salariés à venir manifester à Paris le 9 octobre, dans le cadre d'une semaine de mobilisation du 8 au 12 octobre décidée par la Fédération européenne de l'industrie, a indiqué à l'AFP Fabien Gâche, délégué central CGT, qui demande "une réelle politique industrielle en France".

Source : http://communismeouvrier.wordpress.com/2012/0...


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Doublé par PSA pour supprimer des emplois et fermer une usine,
C. GHOSN appuie sur l'accélérateur !

Tract SUD Renault Guyancourt :

Doublé par PSA pour supprimer des emplois et fermer une usine, C. GHOSN appuie sur l'accélérateur !

Depuis l'annonce de la suppression de 8.000 emplois chez PSA et de son projet de fermeture de l'usine d'Aulnay, PSA apparaît comme la pointe avancée de la remise en cause du droit vital à un emploi.

Ce qui amène le quotidien " Le Monde " de mardi dernier à exprimer à haute voix la question que beaucoup de travailleurs de l'automobile ont en tête :
" Une digue a-t-elle sauté en Europe ? Après l'annonce par PSA Peugeot Citroën en juillet, de la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois en 2014, ainsi que l'arrêt d'une ligne de production à Rennes, tous les constructeurs généralistes présents en Europe semblent tentés de suivre."

Une hypothèse qui renvoie aux propos de Carlos Ghosn le 27 septembre, dans le journal " Le Figaro ":
« L'amélioration de la compétitivité de la France est un sujet de survie pour Renault ». Il rajoute :
« Vous ne pouvez pas vous engager à préserver à tout prix des emplois, si cela met en péril l'entreprise ». L'entreprise ??? Plutôt les profits pour les actionnaires…

Sergio Marchionne - patron de Fiat-Chrysler et président de l'Association des Constructeurs Automobiles Européens (ACEA) est aussi sur la même ligne en affirmant déjà en janvier, que l'Europe a besoin de détruire 10 à 20% de ses capacités de production !

POUR L'AVENIR DE NOS EMPLOI, IL Y A URGENCE !
ET SI LA FERMETURE D'AULNAY N'ÉTAIT QU'UN DÉBUT ?

A l'opposé, les responsables de Volkswagen expliquent que "le débat sur les surcapacités n'est pas le bon. Le débat doit porter sur la compétitivité industrielle. "

Cette "compétitivité" au nom de laquelle tous les constructeurs veulent imposer encore plus de flexibilité, l'augmentation de la charge de travail, le blocage ou la baisse des salaires. Avec à la clef une spirale de concessions sans fin, sous prétexte que ce serait le seul moyen de ne pas décider la fermeture de telle ou telle usine.

C'est exactement l'enjeu de la " négociation " portant sur la " compétitivité " de Renault France, qui s'est engagée en juillet et qui devrait aboutir, dès octobre, à la signature d'un nouvel "accord " dont le texte n'a pas encore été présenté aux syndicats.

Contrairement à ce que prône le patronat, ce ne sont ni le "coût du travail", ni la "rigidité du marché du travail" qui plombent la compétitivité des entreprises.

Ce sont les salariés qui créent toutes les vraies richesses par leur travail. Ce qui est en jeu dans la " guerre " que le patronat a déclaré aux salariés, c'est seulement la répartition des richesses entre le capital et le travail.

Aujourd'hui, la part des salaires dans les richesses créées est plus faible qu'à la sortie de la guerre !

Dans le même temps, la progression des revenus des patrons est exponentielle !
Tandis que la rentabilité des entreprises est en hausse, le chômage explose et le pouvoir d'achat s'effondre !

Alors, pour exiger l'interdiction des licenciements

Salariés de RENAULT, de PSA, de l'automobile, … C'est tous ensemble qu'on peut gagner !

C'est pourquoi SUD RENAULT s'inscrira dans toutes les actions allant dans ce sens et appelle les salariés du Technocentre à participer à la grève pour manifester devant le salon de l'automobile le 9 octobre à partir de 10h30
(Manifestation à l'appel de syndicats CGT et SUD de l'automobile)

Source : http://communismeouvrier.wordpress.com/2012/0...