thème : travail
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mardi 23 novembre 2010 à 12h

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Manifestation à Paris pour les retraites

Organisation de la journée

  • 12h00 : rendez vous à Opéra (Métro : Opéra)
  • 12h30 : « marche revendicative » vers la Bourse des Valeurs
    (Une seule camionnette est prévue par organisation syndicale régionale, néanmoins pensez aux calicots, banderoles, drapeaux, mots d'ordre, etc.)
  • 13h00 : chaîne humaine pour encercler la Bourse des Valeurs et Conférence de Presse des secrétaires généraux des Unions régionales (sonorisation prévue)
  • 13h30 : témoignages de luttes et succès. 5 témoignages de prévus (3 minutes par intervenant) (Grandpuits, nettoiement Ville de Paris, enseignant, Snecma, SNCF).
  • 14h00 : fin de l'initiative

Rendez-vous particuliers:

  • 10h00 - rassemblement devant la Banque de France (35 rue radziwill) à à l'appel de l'UD CGT75 , manif vers la place de l'Opéra.
  • 11h00 - rassemblement sans papiers, pour ensuite rejoindre Opéra
  • 11h45 - départ collectif de Montreuil, devant la mairie
  • bientôt, ici, sur Démosphère, les rendez-vous des organisations et collectifs

Source : liste AG-IdF, reçu le 16 novembre 17h
Source : communiqué intersyndical ci-dessous


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Journée du 23 novembre

Infos sur la journée nationale du Mardi 23 à Paris et en Région Parisienne.

  • Rassemblement à 8h30 devant le congrès des Maires de France à l'appel de la CGT des services publics (fonctionnaires territoriaux)
  • Rassemblement à 10h à l'appel de l'UD CGT75 devant la Banque de France (35 rue radziwill), Manif vers la place de l'Opéra.
  • Manifestation régionale (CFDT CGT FSU Solidaires UNSA) à 12h de la Place de l'Opéra en direction de la bourse "des valeurs".
  • A la bourse "des valeurs", Rassemblement, prises de parole de secteurs en pointe dans les luttes des derniers mois (Raffinerie de Grand Puits, SNCF, Déchetterie Ivry,....), Conf de presse et ceinturage de la Bourse par une chaine humaine.

Et aussi...

  • Appel à la Grève et à Manifester de l'Union syndicale des syndicats CGT des services publics parisiens (syndicats du nettoiement, de la petite enfance...).

(en pièces-jointes, tracts d'appel CGT Ville de Paris et Nettoiement Ville de Paris).

Source : message reçu le 18 novembre 17h


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Le 23 novembre, nous ne voulons pas enterrer la contestation

et nous préférons continuer à lutter pied à pied, de façon unitaire.

Communiqué de SUD Education Créteil

L'union SOLIDAIRES et SUD-Education n'ont pas cessé de pousser l'intersyndicale nationale à l'élargissement du mouvement de contestation, pour en faire un mouvement de grève générale reconductible interprofessionnelle, seul moyen de faire plier le gouvernement.

Nous avons partout favorisé l'unité syndicale, signant de nombreux appels communs, participant partout où nous le pouvions aux actions interprofessionnelles de grèves et de manifestations, organisant des caisses de solidarité, allant sur les piquets de grève et de blocages.

Nous avons poussé partout à l'extension du mouvement et, de fait, avons favorisé au rapprochement des journées d'actions pour entraîner une dynamique véritable et éviter les journées saute-mouton.

Nous ne sommes pas encore parvenus à faire plier le gouvernement, qui s'est arc-bouté sur des positions extrêmes (passage en force, réquisition, déni de démocratie, répression,...). Il y avait encore 1,2 millions de manifestants dans toute la France le 6 Novembre alors qu'un matraquage médiatique incessant répète que "c'est fini ! la loi est votée ! on ne peut plus venir en arrière ! Maintenant, il faut parler du remaniement...

Quand certaines organisations en appelaient à la préservation des biens et de l'économie, nous affirmions la nécessité d'un véritable rapport de force, générant l'espoir en notre capacité de gagner.

La détermination des salariés ces dernières semaines a ébranlé le gouvernement. La colère des salariés est intacte !

Le 23 novembre, nous ne voulons pas enterrer la contestation et nous préférons continuer à lutter pied à pied, de façon unitaire, partout où nous sommes implantés, pour redonner les moyens à la contestation de s'exprimer encore plus largement. Nous devons retourner vers nos lieux de travail pour trouver les moyens de transformer les exaspérations individuelles en mobilisations collectives.

Nous appelons à poursuivre le combat :

  • pour l'abrogation de la loi du 9 novembre
  • pour le retour aux 37,5 annuités pour tous Public/Privé
  • pour la retraite à taux plein à 60 ans
  • pour l'augmenttaion des cotisations sociales patronales en fonction des besoins de financement des caisses de retraites (CNAV complémentaires)
  • pour l'arrêt des suppressions de postes dans l'éducation
  • pour des créations de postes de titulaires à la hauteur des besoins exprimés par les salariés (postes classes, Titulaires-remplaçants, RASED, etc.)
  • pour l'abrogation de la masterisation
  • pour la titularisation sans condition de tous les précaires

(écrit à ) Créteil le 16 novembre 2010

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...


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Retraites (de base et complémentaires) :

appel intersyndical pour le 23 novembre 2010

  • Recul de l'âge de départ en retraite à 62 ans,
  • Allongement de la durée de cotisation à 42 ans.
  • Retraite à 67 ans sans décote pour les carrières incomplètes.
  • Aucune mesure ne reconnaissant la pénibilité au travail, etc.

Voilà le résultat d'une réforme votée à la hussarde, promulguée à la sauvette à 2 heures du matin, bafouant toutes les règles de négociations avec les organisations syndicales. Le gouvernement et le chef de l'Etat ont usé et abusé de leur pouvoir pour toujours mieux répondre aux attentes du MEDEF. Les relations sociales dans notre pays sont en miettes, la démocratie bafouée

Retraites, loi de finances pour 2011, financement de la Sécurité Sociale, les projets gouvernementaux se résument en quelques mots : faire payer aux salariés, à leurs familles, la facture de la crise.

La retraite, on s'est battu pour la gagner …

Des millions de salariés avec la jeunesse et les retraités ont exprimé avec force leur rejet de cette réforme injuste et inefficace et demandent toujours que d'autres mesures soient prises pour garantir et pérenniser notre système de retraite par répartition. 70 % de la population soutient cette démarche. La retraite est fondée depuis toujours, contre l'avis du patronat, sur un choix de convertir le progrès du travail en progrès social.

La retraite par répartition est un facteur de cohésion intergénérationnelle, elle accélère l'insertion des jeunes dans le monde du travail.

La retraite est un facteur de progrès pour le travail et de développement des entreprises.

Reculer l'âge de la retraite va à l'encontre de l'accélération du développement des connaissances et des techniques et la résorption du chômage.

La retraite humanise la société (activités familiales, associatives, sociétales). C'est donc un réel choix de société et la question majeure est bien celle de la répartition des richesses dans ce pays.

Certains, eux, continuent de jouer au Monopoly avec l'économie en privilégiant la spéculation porteuse d'une nouvelle crise financière, d'autres empochent de confortables dividendes, profitent d'exonérations fiscales en tous genres.

Les profits des banques et grosses entreprises explosent.

Pendant ce temps, le chômage des jeunes dépasse les 25 % avec son corolaire la précarité. Les salariés pauvres, les retraités pauvres sont de plus en plus nombreux, le pouvoir d'achat des familles est en berne. A cela s'ajoute la casse des services publics dans leur ensemble (école, santé, transport, justice, culture …).

Le gouvernement poursuit sa politique de réduction du nombre des personnels et des services rendus au public.

Pour lui, éducation, santé, justice, territoriale, culture, recherche, environnement…ne sont pas des moyens pour réduire les inégalités sociales et contribuer à plus de justice mais sont des charges inutiles. Pour nous, les finances publiques doivent permettre de répondre à ces enjeux, notamment en recherchant d'autres sources de financement (suppression du bouclier fiscal, de toutes les exonérations patronales, etc...).

... On se battra pour la garder

Oui la justice sociale repose sur une toute autre répartition des richesses car la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent durement les méfaits d'une crise qui dure.

Le mécontentement demeure : il y a donc nécessité à agir.

Le mouvement social exceptionnel que nous vivons porte en lui-même une détermination pour gagner d'autres choix. Les retraites ne vont pas sortir de l'actualité. De plus, l'accord sur les retraites complémentaires (ARRCO : 18.5 millions de salariés, ARGIC : 4 millions) négocié avec le MEDEF et les organisations syndicales prend fin au 31 décembre 2010. Ces retraites complémentaires représentent 30 à 40 % du montant de la pension. Là aussi, seule une très large mobilisation nous permettra de gagner.

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA, UNEF, UNL, vous appellent à poursuivre la mobilisation, dans l'unité en faisant du mardi 23 novembre une nouvelle journée nationale interprofessionnelle d'actions, de grèves, de manifestations.

Elles appellent à participer massivement aux différentes actions et manifestations.

Bandeau-intersyndical.jpg

Source : http://eldiablo.over-blog.org/article-retrait...


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Casse de nos retraites :

Quand une loi est injuste, la combattre est un devoir !

Tract de l'union régionale CGT

Mardi 23 novembre
Marchons sur la Bourse !
à l'appel des organisations d'Île-de-France CGT - CFDT - FSU - Solidaires - UNSA
12h00 Place de l'Opéra - Paris

Après avoir « amputé » le débat et « mis au pas » l'Assemblée nationale et le Sénat, la loi portant réforme des retraites a été promulguée en catimini dans la nuit du 10 novembre. Cette promulgation montre une nouvelle fois le mépris avec lequel le gouvernement, Nicolas Sarkozy en tête, traite les salariés de notre pays. Pour la CGT cela ne change rien ! Notre détermination à poursuivre la bataille est intacte, d'autant que les premières dispositions d'importance de la réforme ne s'appliqueront qu'à partir de juillet 2011. D'ici là, il peut se passer encore beaucoup de choses.
Des millions de manifestants ont, depuis l'été dernier, refusé cette réforme, 70% de la population y sont opposés et soutiennent le mouvement social. Cette mobilisation d'un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l'insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d'emplois, de salaires, de conditions de travail, et de partage des richesses.

Même promulguée, cette loi nous n'en voulons toujours pas ! Des initiatives se tiennent chaque jour dans les entreprises et les localités d'Île-de-France. Elles s'inscrivent dans la durée et visent à gagner l'ouverture de véritables négociations sur le sujet des retraites, mais également à l'obtention de succès revendicatifs sur l'ensemble des questions de la Protection sociale et sur les questions de l'emploi, des salaires, des conditions de travail, du service public… Il est toujours possible de faire reculer le gouvernement et le patronat !

Les organisations syndicales s'engagent à participer à la journée d'action Européenne du 15 décembre pour s'opposer aux plans d'austérité qui se multiplient en Europe. Sans attendre, nous vous invitons à agir nombreux le 23 novembre lors de la journée nationale interprofessionnelle de mobilisation et d'action - 12h00 place de l'Opéra à Paris.


Une réforme de justice sociale est possible !
La CGT a des propositions :

Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans : C'est possible !
Compte tenu de l'entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd'hui qu'hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d'acquisition des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d'études et les périodes de précarité subies.

Des pensions d'au moins 75% du revenu net d'activité pour une carrière complète : C'est possible !
Pour y parvenir la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général : retour à la moyenne des dix meilleures années pour le calcul du salaire de référence - au lieu des 25 meilleures aujourd'hui - et une actualisation des salaires sur la base de l'évolution du salaire moyen et non des prix.
Elle propose également que le revenu de retraite ne soit pas inférieur au Smic net pour une carrière complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l'évolution prévisible des prix. Ce qui permettrait aux retraités de bénéficier des fruits de la croissance.

Réduire les inégalités et rendre justice : C'est possible !
Les salariés ayant effectué des travaux pénibles voient leur espérance de vie sérieusement diminuée : l'écart entre les ouvriers et les cadres est ainsi de sept ans aujourd'hui. Pour réparer cette injustice, les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d'un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d'exposition à la pénibilité.
De même les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant, en particulier, les femmes ayant eu des enfants.

Assurer le financement des retraites !
Ces droits et garanties appellent des mesures précises pour les financer. Nous évaluons à 6 points de Produit Intérieur Brut (PIB) le niveau de ces ressources supplémentaires. Pour porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites, la CGT a des propositions.

- Faire contribuer tous les revenus : C'est nécessaire et équitable !
Aujourd'hui, une part de plus en plus importante des revenus n'est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock-options,…). En 2009, la Cour des comptes évaluait ainsi à près de 10 milliards d'euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre, la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.

- Une autre politique de l'emploi : C'est nécessaire et utile !
Le financement des retraites, et de la protection sociale en général, est très dépendant du niveau de l'emploi. Un million d'emplois en plus c'est cinq milliards d'euros de rentrées de cotisations supplémentaires pour les retraites. La France souffre d'un faible taux d'activité, elle arrive au 15e rang européen, ce taux est inférieur à la moyenne de l'Union européenne. Il est particulièrement faible chez les moins de 30 ans et les plus de 50 ans. Cette situation appelle donc une politique de l'emploi d'une toute autre dimension que les « mesurettes » relatives à l'emploi des seniors, en prenant des dispositions véritablement efficaces pour l'emploi des salariés de 50 à 60 ans comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.

Source : http://cgteduc93.free.fr/?Casse-de-nos-retrai...


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Préparation du 23 novembre

Comme annoncé, une réunion intersyndicale s'est tenue hier soir, lundi 15 novembre.

Les organisations présentes ont réaffirmé leur accord pour garder un caractère unitaire au 23 novembre (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires).

Après débat, il a été convenu d'une organisation « plus dynamique » de l'initiative initialement prévue.

  • 12h : rendez vous à Opéra (Métro : Opéra)
  • 12h30 : « marche revendicative » vers la Bourse des Valeurs
    (Une seule camionnette est prévue par organisation syndicale régionale, néanmoins pensez aux calicots, banderoles, drapeaux, mots d'ordre, etc.)
  • 13h00 : chaîne humaine pour encercler la Bourse des Valeurs et Conférence de Presse des secrétaires généraux des Unions régionales (sonorisation prévue)
  • 13h30 : témoignages de luttes et succès. 5 témoignages de prévus (3 minutes par intervenant) (Grandpuits, nettoiement Ville de Paris, enseignant, Snecma, SNCF).
  • 14h: fin de l'initiative

Rappel : voir possibilité de diffusion unitaire, le 23 novembre, de 7 heures à 9 heures (tract unitaire sera disponible dans la journée, envoi par mail).

Source : liste AG-IdF, reçu le 16 novembre 17h


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Plan d'action envisagé pour le 23 novembre

Promulguée, la loi reste injuste et inacceptable !

L'inter syndicale du 8 novembre 2010 a pris la décision de faire du 23 une journée d'action nationale interprofessionnelle.

Une inter syndicale régionale s'est réunie le 10 novembre pour décliner cette décision au niveau de l'Ile de France.

Plan d'action envisagé :

Rassemblement à l'appel des organisations CGT, FSU, Solidaires, CFDT, UNSA, à la Bourse des valeurs entre 12h et 14h, avec conférence de presse et témoignages de luttes.

La CGT, FSU et Solidaires proposent que le rassemblement se prolonge par une manifestation.

Une nouvelle rencontre unitaire aura lieu le lundi 15 novembre qui apportera plus de précisions.

Telle que l'a décidé la CE de l'UD CGT Paris du 10 novembre, engageons-nous dès maintenant pour la réussite de cette initiative, en diffusant largement le matériel à notre disposition et celui à venir :

  • tract régional inter syndical
  • tract CGT

Prenons l'initiative de proposer la grève dans les assemblées générales ainsi que l'adhésion à la CGT.

Même promulguée, cette loi reste inique.

La lutte continue !

UD CGT Paris

Source : http://ouvalacgt.over-blog.com/article-retrai...


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Déclaration commune des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Le mouvement social est légitime et conforté

Après plusieurs semaines de mobilisation et malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d'accréditer l'idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté le 6 novembre dans 243 villes contre cette réforme des retraites injuste et inefficace.

Si chacun a conscience que la loi sur les retraites est susceptible d'être promulguée dans les prochains jours, l'heure n'est pas à la résignation. Les organisations syndicales continueront d'agir pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d'autres alternatives pour le financement du système de retraites par répartition. Elles réaffirment leur attachement au maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans et de l'âge du taux plein à 65 ans.

Elles constatent que la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent toujours durement les conséquences d'une crise qui dure.

Les organisations syndicales considèrent que la mobilisation d'un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l'insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d'emploi, de salaires, de conditions de travail, d'inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses. Elles décident d'approfondir leurs analyses et propositions sur ces questions afin d'interpeller le gouvernement et le patronat.

Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l'unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes. Ces actions doivent répondre aux préoccupations des salariés et permettre la participation du plus grand nombre. Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d'en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…).

Des initiatives dans les territoires et les entreprises sont déjà prévues. Les organisations syndicales veilleront à assurer leurs réussites.

Les organisations syndicales s'engagent dès à présent à participer activement à la journée d'action Européenne du 15 décembre pour s'opposer aux plans d'austérité qui se multiplient en Europe.

Les organisations se reverront le 29 novembre 2010.

[communiqué écrit le 8 novembre 2010]

Source : http://www.cgt.fr/spip.php?article37895


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On continue !

Communiqué de l'Union syndicale Solidaires du 10/11/2010

La retraite régresse
Les inégalités s'amplifient
L'action doit continuer

L'opposition croissante à la contre-réforme des retraites se distingue des actions habituelles par une mobilisation impressionnante par sa durée, son unité, son ampleur, sa radicalité… et sa faculté à chercher, à essayer différentes formes pour être plus efficace.

Mobilisation de grande ampleur dans la durée

La mobilisation unitaire contre le projet de loi a commencé avec une grève le 23 mars qui protestait déjà contre le calendrier trop serré et demandait des négociations sur l'ensemble des questions, notamment les pensions (prévues en baisse) et la réduction des inégalités… L'action s'est amplifiée tout au long des journées de grèves et manifestations des 27 mai, 24 juin, puis avec une nouvelle vigueur dès la rentrée sociale, 7 et 23 septembre, 2 et 12 octobre.

A chaque journée, pourtant trop éloignée de la précédente, la mobilisation a pris de l'ampleur, a trouvé un écho grandissant dans la population qui, au fur et à mesure en prenant conscience de l'injustice de cette contre-réforme, a soutenu, participé, approuvé et souhaité des actions y compris les plus radicales.

Actions plus radicales

Grèves reconductibles, depuis le début, Solidaires a expliqué qu'une série de grèves de 24h ne suffirait pas, qu'il faudrait frapper le patronat à la caisse, bloquer l'économie. Les travailleurs des raffineries, du rail, et aussi une partie des routiers, des fonctionnaires de l'Etat et de l'hospitalière, des collectivités territoriales, des déchets, de l'énergie, et encore bien d'autres secteurs… ont reconduit la grève et tenu plusieurs semaines en espérant une généralisation.

La proposition de Solidaires de soutien à ces grèves a été refusée par les autres syndicats en dehors de la FSU. Faute d'un appel clair et unitaire de l'intersyndicale à la généralisation (que Solidaires seule demandait), pour ne pas s'essouffler, le mouvement reconductible a été suspendu, alors que, selon le ministre Borloo, nous étions « à deux doigts d'une absolue catastrophe économique ».

Actions locales unitaires quotidiennes, organisées par les intersyndicales ou des Assemblées générales intersyndicales qui ne veulent rien lâcher et cherchent à peser le plus fortement possibles : soutiens aux piquets de grève, informations massives, péages gratuits, filtrages ou blocages de camions, opérations escargots, blocages filtrants de zones industrielles et commerciales, actions symboliques ciblées sur des chambres de Commerce, des locaux du Medef ou de l'UMP…

L'action continue

Contre cette loi qui est inacceptable car :

  • elle est injuste : elle baisse à nouveau les pensions alors qu'un million de retraité-e-s vit déjà en dessous du seuil de pauvreté ; elle amplifie les inégalités et frappe plus durement les plus précaires ; elle est la pire contre-réforme d'Europe en cumulant le recul des âges et l'allongement de la durée de cotisation pour un taux plein.
  • elle est illégitime : N. Sarkozy s'est fait élire en promettant de ne pas toucher aux 60 ans. La négociation n'a pas eu lieu. Le débat a été bâclé au parlement, au sénat et dans les deux chambres réunies. L'affairisme règne avec les rapports Woerth Bettencourt et avec une loi qui offre 40 à 100 milliards aux fonds de pension gérés par le frère de N. Sarkozy…

Contre la régression sociale généralisée

Les retraites sont attaquées, à la fois, pour plaire aux marchés financiers voulant la preuve que la rigueur sévit en France, et pour inciter fortement, voire obliger, à verser aux fonds de pensions.

La régression sociale se généralise par l'amplification de l'attaque continuelle de la protection sociale (franchises, non remboursements…), du pouvoir d'achat, des libertés…

Le partage inégal des richesses est devenu évident pour un grand nombre. Les coups bas en bas et les cadeaux en haut, ça ne passe plus ! Une majorité de la population n'accepte plus la régression sociale alors qu'une autre politique, plus juste et plus égalitaire, permettrait le progrès social.

Tout pousse à une action permanente, continue, sous différentes formes et susceptible d'une explosion pour imposer une autre politique. Les actions interprofessionnelles qui se poursuivent attestent bien que la lutte continue, mais que nous sommes entrés dans une nouvelle phase, qui succède à celle ouverte le 12 octobre, caractérisée par une grève reconductible portée par de nombreux secteurs. Oui, « l'incendie » que l'on espérait n'a pas eu lieu, mais de façon visible, le « feu » n'est pas éteint !

Une nouvelle journée de mobilisation unitaire aura lieu le 23 novembre. Les salariés doivent s'en emparer pour faire de nouveau entendre leur voix. Le mouvement contre la « réforme » des retraites a posé la question fondamentale du partage de la richesse produite. Cette question n'a pas été résolue. Continuons ! Ensemble, ne lâchons rien !

Solidaires, le 10 novembre 2010.

http://www.solidaires.org

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article11037...


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Message du collectif

« Dernière chance contre la réforme des retraites »

Contre la réforme des retraites et la casse des services publics,

Par une action UNIE des citoyens,

Pour une société collaborative et de partage.


Mode d'emploi de ce message

Si vous êtes touchés par le mal être social, la perte de sens et de valeurs de la société française et le mépris quasi généralisé des élus envers leurs électeurs, nous vous proposons de réaliser les actions ci-dessous selon vos possibilités :

  1. Diffuser ce message par vos moyens habituels (mails, post sur sites Internet, listes de diffusion, réseaux sociaux, syndicaux, politiques…).
  2. Ouvrir et/ou prévoir de participer aux caisses de soutien aux grévistes dont seule l'action permettra d'obtenir ce que nous voulons.
  3. Faire voter les deux motions simples proposées ci-après dans les assemblées générales proches de chez vous (comités de quartier, associations, collectifs…) et/ou sur votre lieu de travail et planifier leur mise en œuvre effective

Nous refusons

  • Les plans d'austérité, la privatisation des services publics, l'accroissement de « l'insécurité sociale »,
  • Le mensonge politique, comme la trahison du « président des riches » dont l'action parjure les engagements du candidat Sarkozy qui disait qu'il ne toucherait pas au régime des retraites.

Nous revendiquons

1 - Le retrait immédiat de la loi sur la réforme des retraites (plus de 70 % de la population française soutient les actions visant à ce retrait).

2 - Le réengagement de l'Etat dans les politiques sociales et dans tous les services publics sans exception.


Nous savons que

  • L'échec des actions passées est dû à leur étalement dans le temps et à leur isolement sur le territoire ; au manque de coordination entre les bases laissées isolées et démunies ; au faible engagement et soutien de la plupart des organisations dont la mission est de protéger les citoyens et les travailleurs et de défendre les acquis sociaux.
  • Seule une convergence d'action au même moment du plus grand nombre de personnes dans tous les secteurs de l'économie, dans un seul et même but et sans limite de temps, permettra d'obtenir satisfaction.
  • Nous appelons donc les salariés du public et du privé, les professions libérales, chômeurs, retraités, étudiants, lycéens… des secteurs transports et fret, agriculture, industrie, services, raffineries, santé, justice, police, culture, énergie, éducation… à entrer en grève générale, simultanée et reconductible, seule action à même de parvenir à l'obtention de nos revendications légitimes.

Nous proposons deux motions pour une reelle efficacite

Voter en assemblée générale partout et dès que cela est possible, c'est-à-dire dès maintenant :

1 - La grève reconductible à partir du 23 novembre - date de la journée nationale interprofessionnelle de mobilisation initiée par les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA -, pour 5 jours renouvelables ; avec planification de la mise en place de piquets de grève pour bloquer effectivement toute activité économique.

2 - Le dépôt dans les 48 h suivant ce vote du préavis de grève reconductible.


Quelle societe voulons-nous ?

Nous voulons inventer de nouvelles façons de vivre ensemble, respectueuses de l'homme et de son environnement :

  • De nouveaux modèles de relations humaines (pouvant s'inspirer de la communication non violente, de l'écoute active, de la médiation…)
  • De nouveaux modes participatifs et coopératifs de prises de décisions (comme la co-responsabilisation ou l'intelligence collective)
  • De nouvelles habitudes de consommation, locale, saisonnière, naturelle, mesurée, solidaire (produits biologiques, système d'échange local de savoirs, investissements responsables…)

Chacun peut participer au changement depuis la place qui est la sienne, ici et maintenant

Votre engagement personnel et collectif sur ces deux motions est celui de la dernière chance pour s'opposer au démantèlement systématique et brutal des acquis sociaux.

Si cet ultime effort n'est pas accompli, il ne servira à rien de pleurer plus tard sur les autres régressions sociales annoncées (casse de la sécurité sociale etc.).


Si vous adhérez à nos convictions et que vous souhaitez les voir se réaliser, alors mettez en œuvre le plus possible des trois instructions du debut du message.

Le collectif « Dernière chance contre la réforme des retraites»

Et pour information : www.referendumretraites.org

Source : message reçu le 14 novembre 22h
Source : http://iufmparis.canalblog.com/archives/2010/...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/14917