thème : travail
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jeudi 21 octobre 2010 à 12h

2 parties : 1 2

Manifestation Nanterre

Toutes et tous en grève !
Pour notre droit à la retraite

Manifestons le JEUDI 21 OCTOBRE à NANTERRE, à 12 h, au RER Préfecture

Quatre raisons pour s'engager dans l'action.

1. Une réforme illégitime politiquement ! Ni Sarkozy, ni le Parlement n'ont été mandatés par le peuple français pour cette réforme car ils n'en avaient pas pris l'engagement en présentant leurs candidatures aux votes des électeurs. Ils ne peuvent donc pas représenter la majorité du peuple français car en démocratie, c'est le peuple souverain qui doit faire la loi et la Constitution précise que « la loi est l'expression de la volonté générale » (article 6 de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789). Cette réforme est illégitime politiquement car elle ne répond qu'aux revendications du patronat mais ce n'est certainement pas au MEDEF de faire la loi !

2. Une réforme injuste socialement ! Cette réforme tourne le dos à l'exigence d'une nouvelle répartition, entre salariés et actionnaires, des richesses créées par le travail. C'est la répartition inégalitaire de ces richesses, (et non l'allongement de l'espérance de vie, - mensonge du gouvernement) qui est la cause fondamentale de l'accroissement des besoins de financement pour nos retraites. En effet, depuis les années 80, les richesses accaparées par les actionnaires n'ont cessé de progresser au détriment du travail salarié, la part des salaires dans la valeur ajoutée se situe en dessous du niveau atteint dans les années 1950 à 1980 environ : cela équivaut à 60 milliards, chaque année, volés de la poche des salariés pour aller dans celles des privilégiés de la fortune ! Cette répartition inégalitaire des richesses créées par le travail, cette baisse des salaires, explique la profonde crise économique actuelle que les salariés refusent à juste titre de payer.

3. Une réforme inefficace économiquement ! En cassant l'emploi et en n'augmentant pas les salaires, la politique du gouvernement ne répond pas aux besoins de financer les droits à la retraite et sa réforme est donc inefficace économiquement mais aussi nuisible : elle remet en cause le droit à l'emploi pour les jeunes, les priverait d'un million d'emplois en obligeant les salariés âgés à trimer jusqu'à 62 ans. Cette réforme est une escroquerie qui veut obliger les salariés à recourir à la capitalisation, aux plans d'épargne individuelle (PERCO) qui sont pourtant un échec magistral dans tous les pays qui utilisent cette méthode ; Beaucoup de retraités américains ont vu leurs pensions largement amputées avec l'effondrement des fonds de pensions.

Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, nous vous le redisons : Il ne serait pas légitime qu'au nom du peuple français, vous votiez une telle loi de régression sociale, parfaitement injuste et totalement inacceptable ! Il faut stopper l'irresponsabilité actuelle du gouvernement, retirer cette réforme, ouvrir des négociations avec les organisations syndicales, ouvrir un grand et vrai débat public dans tout le pays, écouter et prendre en compte les propositions CGT qui permettent d'améliorer et de pérenniser le droit à la retraite pour tous les salariés, actuels et futurs, du public comme du privé.

4. D'autres choix sont possibles ! Imposons les par la lutte au MEDEF et au gouvernement ! Par l'action collective, faisons valoir nos revendications.

Discutons entre salariés, définissons nos revendications et nos formes d'action. Rassemblons nous sur les lieux de travail pour décider de la grève.

D'autres choix sont possibles. Revendiquons-les ensemble.

La CGT propose.

Un « socle commun » de droits collectifs, appliqués pour tous les salariés du privé et du public :

1. Garantir le droit à la retraite à 60 ans, à taux plein (75% du salaire).

2. Stopper l'allongement de la durée de cotisation ; Validation des années d'étude et de toutes les périodes de recherche d'emploi.

3. Reconnaître la pénibilité par un départ anticipé (à partir de 55 ans).

4. Indexation des salaires portés au compte et des pensions liquidées sur l'évolution des salaires. Salaire de référence : 10 meilleures années (privé); 6 derniers mois (public). Maintien du Code des Pensions civiles et militaires ;

5. Reconquête et amélioration des droits familiaux et conjugaux (dans le privé et le public). Majoration des durées d'assurances pour les femmes ayant élevé un enfant ; Pensions de réversion ;

Les moyens de financer nos droits à la retraite à 60 ans pour tous

Emplois à créer. 1 million d'emplois créés c'est cinq milliards de cotisations supplémentaires pour la branche retraite. Les profits, les crédits bancaires et les fonds publics ne doivent plus servir à licencier ou supprimer des emplois, comme c'est le cas actuellement. Ce n'est pas aux salariés de payer la crise mais bien aux actionnaires, aux spéculateurs et banquiers.

Salaires à augmenter. Les richesses accaparées par les actionnaires (dividendes) sont passées de 5% à 25% de la valeur ajoutée (de 1983 à 2009), réduisant du même coup la part des salaires. C'est ce partage inégalitaire entre le capital et le travail qui est la cause de la crise économique. Il est donc nécessaire de le remettre en cause en augmentant les salaires.

Cotisations sociales. 1. Soumettre à cotisations l'intéressement ; la participation ; les bonus et stock-options (10 milliards de cotisations supplémentaires par an pour la Sécurité Sociale). 2. Faire contribuer les revenus financiers des entreprises, en les soumettant aux mêmes taux de cotisations que les salariés, les rentrées supplémentaires pour la Sécu sont de 25 milliards par an. 3. Supprimer les 30 milliards d'exonérations de cotisations accordées aux entreprises : elles ne créent pas d'emplois et tirent tous les salaires vers le bas, poussant ainsi à la smicardisation de tous les salariés. La loi TEPA (exonérations de cotisations sur les heures supplémentaires) doit être supprimée.

Une manif' près de chez vous : à ne pas rater !

Jeudi 21 Octobre, rendez-vous à 12 h, au RER Nanterre Préfecture. Manifestation : rue des Trois Fontanot jusqu'à la Préfecture, puis retour par la rue Salvador Allende. Participez nombreux !

A midi, Jeudi 21, à proximité de vos lieux de travail, manifestons pour notre droit à la retraite avec tous les salariés de la zone d'activité des Trois Fontanot. Tous ensemble !

Gouvernement et patronat trouvent qu'il n'y a pas encore assez de grévistes et de manifestants dans les rues pour leur faire entendre raison : l'un et l'autre, complices pour casser les retraites et voler la Sécu, persistent à vouloir imposer une réforme illégitime, injuste et nuisible au monde du travail. Acharnés à défendre les privilèges des actionnaires du CAC 40, Sarko et Parisot refusent toute négociation ! C'est irresponsable. La légitimité et la justice sociale sont du côté des salariés : rassemblons nous toujours plus nombreux ! Revendiquons plus haut, plus fort et plus précisément pour nos augmentations de salaire et l'amélioration des conditions de travail : le climat social a encore besoin de se réchauffer, partout, dans toutes les entreprises, pour dégeler les salaires et les embauches !!

Source : liste AG-IdF, reçu le 20 octobre 19h


Appel de l'AG départementale Education nationale du lundi 18 octobre, Nanterre (92).

Nous, enseignant (e)s du 1e et du 2nd degré et des lycéens réunis à 95 en Assemblée générale départementale de grévistes, prenons acte de la mobilisation qui s'amplifie dans notre secteur depuis deux semaines notamment par la mise en place de la grève reconductible.

Aujourd'hui, de nombreux secteurs d'activités sont aussi en lutte en France. Les salariés en lutte prennent leurs responsabilités pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites. Il y a nécessité de faire converger les luttes et à mettre en place des initiatives interprofessionnelles.

L'AG appelle à participer massivement à la grève et aux manifestations du mardi 19 octobre, à intensifier le mouvement et se mettre en grève reconductible dès le lendemain.

L'AG appelle à manifester jeudi tous ensemble, salarié (e)s, étudiants, lycéens le jeudi 21 octobre à Nanterre.

L'AG du 18 octobre avec des syndiqués (SUD, CGT, FSU, CNT) et des non syndiqué (e)s.

Une prochaine Assemblée générale Education nationale aura lieu le jeudi 21 octobre à la Bourse du travail de Nanterre à 10h.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/14542