thème : éducation
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

samedi 29 mai 2010 à 14h30

4 parties : 1 2 3 4

29 mai : Déferlante nationale de la petite enfance

Moi, dit le bébé, dans mon mode d'accueil, je sais bien qu'il me faut au début une période d'adaptation et au quotidien un professionnel de référence pour assurer auprès de moi une continuité de la relation, base de ma sécurité affective.
Je surmonterai d'autant mieux des épreuves, comme la séparation d'avec mes parents, que les personnes qui m'accueillent sont compétentes, disponibles et stables.

Nous, disent les parents, nous avons confiance dans le mode d'accueil de notre petit quand nous sommes assurés qu'il y trouvera de quoi bien être et bien grandir. C'est l'accès de nos enfants à des modes d'accueil de qualité et en maternelle, qui nous a notamment permis, à nous mamans, d'entrer et de rester dans le monde du travail.

Nous, disent les professionnel-LE-s, nous avons besoin d'une véritable professionnalisation pour accueillir les enfants : disposer de connaissances approfondies en puériculture, psychologie et pédagogie, bénéficier d'une formation permanente et s'inscrire dans un travail pluridisciplinaire. Nous voulons continuer à accueillir le petit et ses parents avec attention et respect, prendre le temps d'une relation individualisée avec l'enfant, dans un groupe suffisamment restreint.

Nous, disent ensemble bébés, parents, professionnel-LE-s, nous nous élevons contre le décret en préparation pour l'accueil collectif* et le projet de loi de Maisons d'Assistantes Maternelles** créant des crèches low-cost, qui braderaient la qualité d'accueil. Leur application signifierait : plus d'enfants accueillis par moins de professionnels, moins bien qualifiés. Et l'apparition de structures d'accueil collectif dérogeant à toute norme de fonctionnement**. Il en résulterait plus de stress pour les professionnel-LE-s, moins d'attention, plus d'insécurité affective et matérielle pour chaque enfant.
De plus, le gouvernement persiste à appliquer la directive "services" (ex-bolkenstein) aux modes d'accueil, les plaçant dans le champ concurrentiel qui ouvre la porte à la suppression des subventions publiques aux établissements.
Sans oublier la destruction depuis 10 ans de milliers de places en école maternelle pour les enfants de 2 à 3 ans !

Depuis février, 4 journées exceptionnelles de grève de la petite enfance ont exprimé le rejet unanime de cette grande braderie des modes d'accueil. Le Gouvernement est pourtant resté sourd à ce "mouvement d'une ampleur inédite" (AFP, 8 avril 2010), refusant toute négociation.

Décidemment ce Gouvernement n'aime pas les bébés et méprise parents & professionnels. Pourtant le président de la République n'avait pas annoncé aux parents qu'augmenter l'offre d'accueil se traduirait par la dégradation de la qualité d'accueil des tout petits !

Amplifions la Déferlante
Parents, professionnel-le-s, citoyens, Elus,
de Luxembourg à Bastille
PARIS 14h30***

Nous avons décrété l'ALERTE GENERALE pour la petite enfance et exigeons solennellement
Du président de la République :

  • le retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif et de la proposition de loi sur les Maisons d'Assistantes Maternelles ;
  • l'exclusion des modes d'accueil du champ de la directive "Services" ;
  • le rétablissement des postes d'enseignants supprimés avec leurs conséquences pour la maternelle ;
  • un plan d'urgence pour l'accueil de la petite enfance, incluant des mesures ambitieuses de formation de professionnel-LE-s qualifié-E-s.

www.pasdebebesalaconsigne.com

Source : http://cgteduc93.free.fr/?29-mai-Deferlante-n...


1 2 3 4

Monsieur le président de la République, la grande braderie des modes d'accueil, ça suffit !!

Nous décrétons l'ALERTE GÉNÉRALE pour la petite enfance !

Le 8 avril est venu "confirmer la vigueur d'un mouvement d'une ampleur inédite dans le secteur de la petite enfance" (AFP).

En effet, professionnels et parents ne lâchent rien face aux contre-vérités énoncées par Mme Morano :

  • oui, les taux d'encadrement actuels demeurent mais ils deviennent théoriques, contournés par l'accueil en surnombre de 120% et, dans les jardins d'éveil, où le taux d'encadrement sera de 1 pour 12 au lieu de 1 pour 8 ;
  • non, la baisse du quota de professionnel-LE-s les plus qualifié-E-s ne favorise pas les titulaires d'un CAP petite enfance mais déqualifie globalement des métiers exercés essentiellement par des femmes, au mépris de leur promotion professionnelle ;
  • non, le gouvernement ne crée pas 100 000 places d'accueil collectif, 37 000 l'étant par "l'amélioration du taux d'occupation"... qui correspond au surnombre de 120% ; simultanément il détruit des milliers de places en école maternelle pour les enfants de 2 à 3 ans ;
  • oui, le temps de formation initiale des assistantes maternelles pourrait être réduit de moitié et le projet de Maisons d'Assistantes Maternelles (MAM) créerait des structures collectives sans norme de fonctionnement.

Nous parlons du bien-être des bébés, on nous répond optimisation du taux d'occupation. Le président de la République n'avait pas annoncé aux parents qu'augmenter l'offre d'accueil se traduirait par la dégradation de la qualité d'accueil des tout petits. Un gouvernement qui reste sourd à la mobilisation exceptionnelle de la petite enfance, c'est un gouvernement qui n'aime pas les bébés et méprise parents & professionnels ! Le président de la République va-t-il enfin prendre des décisions favorables à la cause des enfants et en faveur d'un accueil de qualité ?

Nous décrétons l'ALERTE GÉNÉRALE pour la petite enfance et adressons solennellement au président de la République notre exigence :

  • de retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif et de la proposition de loi sur les Maisons d'Assistantes Maternelles ;
  • d'exclusion des modes d'accueil de la directive "Services" ;
  • de rétablir les postes d'enseignants supprimés en maternelle ;
  • ☺ d'un PLAN D'URGENCE pour la Petite Enfance.

Nous appelons à une mobilisation qui redouble d'envergure dès maintenant, avec :

  • des rencontres avec les groupes parlementaires ;
  • le 29 avril 11h00 à l'Assemblée nationale, une initiative & un point de presse pour le retrait de la proposition de loi sur les MAM ;
  • le 1er mai, présence du Collectif aux manifestations, notamment à Paris 14h30 à l'entrée du Boulevard St Martin ;
  • une intervention auprès des élus locaux et des employeurs afin qu'ils prennent position pour le retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif et qu'ils s'engagent à ne pas l'appliquer quoiqu'il advienne ;
  • l'envoi par tous les professionnel-LE-s et parents d'un courrier au Président *, accompagné de l'argumentaire contre le décret**.

-

  • jeudi 6 mai, journée de Grève générale de la petite enfance
    où le Collectif demandera à être reçu par le Président de la République,
    MANIFESTATION, à Paris 10 h place de la Bastille (en province, voir le site)
  • samedi 29 mai, MANIFESTATION parents-professionnel-LE-s, à caractère national
  • et appelons à constituer dans toutes les villes des collectifs locaux Pas de bébés à la consigne pour organiser ces initiatives.

Plus d'informations sur le site www.pasdebebesalaconsigne.com : - préavis de grève, - listes des organismes du collectif, - argumentaires, - contacts en province, - et carte-pétition à signer en ligne

Pas de bébés à la consi ne !

http://www.pasdebebesalaconsigne.com/DOC/lebebe&lepresident.JPG
http://www.pasdebebesalaconsigne.com/DOC/arguments%20_retrait%20_nouveau_decret_EAJE_15042010.pdf

Source : http://www.pasdebebesalaconsigne.com/


1 2 3 4

Manifestation

Pas de bébés à la consigne

Après les mobilisations exceptionnelles des 11 mars et 8 avril dernier contre le projet de décret sur l'accueil collectif, journée de grève générale du secteur de la petite enfance (Public/Privé). A Paris Manifestation 10h Bastille - République - Richelieu Drouot (Un point fixe NPA avec tract sera organisé).

Infos sur les manifestations du jeudi 6 mai dans les régions sur le site du Collectif "Pas de bébés à la consigne" : www.pasdebebesalaconsigne.com

Source : http://npaparis14.free.fr/spip.php?article695


1 2 3 4

Manifestation "Pas de bébés à la consigne"

communiqué de "Osez le féminisme"

17 février, 11 mars, 8 avril, 6 mai 2010, par milliers et par milliers les professionnel-l-es de la petite enfance en grève et les parents persistent et signent : la politique d'accueil de la petite enfance poursuivie actuellement signerait une régression sans précédent de la qualité d'accueil des tout petits.

En effet, en accueil collectif le décret gouvernemental ferait régresser la qualification professionnelle des équipes et le taux d'encadrement des enfants. Plusieurs spécialistes de l'enfance ont récemment rappelé, à l'instar des professionnel-les, que : "Depuis 50 ans, on sait beaucoup mieux ce dont les bébés ont besoin pour pouvoir se socialiser, en particulier d'une très grande qualité des rencontres individuelles" et les mesures envisagées sont "contraires à tout ce qu'on a appris" (Pr. Bernard Golse), "le ratio devrait être amélioré pour un meilleur accueil des enfants et des familles qui nécessitent une attention particulière" (Hubert Montagner), le décret ouvre "une sorte de brèche pour réduire sensiblement la qualité des conditions d'accueil" (Agnès Florin).

Le Haut conseil des professions paramédicales vient de voter à l'unanimité le report de l'examen du projet de décret pour « défaut de concertation ». Des élus de toute sensibilité politique prennent position contre les mesures prévues par le décret : le président du Conseil général du Haut-Rhin, le maire de Paris, le président du Conseil général du Val-de-Marne.
Parallèlement, l'Assemblée nationale vient d'adopter une proposition de loi créant les maisons d'assistantes maternelles, véritables structures d'accueil collectif dérogeant à toute norme de fonctionnement et plaçant parents et assistantes maternelles dans des conditions d'insécurité juridique majeure, en laissant croire aux assistantes maternelles que cela conduira à une amélioration de leur statut et sans garantir aux enfants accueillis des conditions de sécurité affective et matérielle favorables à leur socialisation2.
Nous interpellons une nouvelle fois le président de la République, qui, pas plus que son gouvernement, n'a pris la peine de nous recevoir le 6 mai, pour enfin prendre en compte l'exigence unanime des parents, des professionnels et des spécialistes de la petite enfance : > de retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif et de la proposition de loi sur les maisons d'assistants maternels ;

  • d'exclusion des modes d'accueil du champ de la directive « Services » ;
  • de rétablissement des postes d'enseignants supprimés avec leurs conséquences pour la maternelle ;
  • d'un plan d'urgence pour l'accueil de la petite enfance, incluant des mesures ambitieuses de formation de professionnels qualifiés.

Avec le mouvement « Pas de bébés à la consigne » nous posons sur la place publique l'enjeu politique de l'accueil de la petite enfance.

Nous appelons parents, professionnels, citoyens, élus à une Déferlante nationale de la petite enfance samedi 29 mai lors de manifestations dans les grandes villes de France
À Paris manifestation à 14h30 départ au RER Luxembourg

Source : http://osezlefeminisme.fr/evenement/2905-mani...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/12931