thème : éducation
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samedi 17 janvier 2009 à 14h30

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Parents, lycéens, enseignants, personnels d'éducation : Tous ensemble !

Dans l'action, en manifestation le 17 janvier !

Trajet / parcours : La manifestation partira à 14h30 de République pour rejoindre Saint Augustin (sous réserve d'autorisation préfectorale).

L’ensemble des organisations franciliennes à l’origine de l’appel « L’éducation est notre avenir » appelle à amplifier les mobilisations en janvier 2009. Elles appellent à manifester samedi 17 janvier en Ile de France, comme dans le reste du pays, pour défendre le service public d’éducation que le gouvernement veut affaiblir par des budgets de régression, des mesures qui amputent son ambition et sa cohérence, et pour réclamer un véritable dialogue social.

L’ensemble des organisations dénonce une politique éducative qui méprise la jeunesse, les lycéens, les étudiants, les parents d’élèves, les collectivités territoriales, le monde associatif et les personnels de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la jeunesse et des sports.

Cette journée portera avec force une nouvelle fois leurs revendications :

  • contre les suppressions de postes et la remise en cause du service public d’éducation et de recherche
  • pour l’abandon des mesures régressives pour les jeunes et les personnels
  • pour une école assurant la réussite de tous les jeunes

La manifestation partira à 14h30 de République pour rejoindre Saint Augustin (sous réserve).


Les organisations à l’initiative de cet appel :

AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - EEDF - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - FOEVEN - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - Fédération Léo Lagrange - OCCE - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education

Les organisations qui soutiennent cet appel :

AEAT - AFPEN - AGEEM - AMUF - ANATEEP - APBG - APSES - APKHKSES - ATTAC France - CFDT - CGT - CMR - CNAJEP - CNAL - CSF - FFMJC - FNAME - Bureau national FNAREN - FNDDEN - FNFR - LDH - MRAP - PRISME - Solidaires - UDPPC - UFAL - UNSA

Source : http://www.uneecole-votreavenir.org/
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...
Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?brev...


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Janvier 2009 : Mobilisation Générale !

Appel 1er et 2nd degré de la CGT-Educ’action Créteil

Depuis la rentrée de septembre 2008, élèves, enseignants et parents sont mobilisés contre les mesures régressives dans l’Education. Le mois de janvier 2009 sera celui de la mobilisation générale : c’est le moment d’agir et de faire plier le gouvernement !

La mobilisation lycéenne a permis d’obtenir un premier recul de Darcos sur sa réforme du lycée. La mobilisation dans le 1er degré des enseignants et des parents a permis d’obtenir un deuxième recul puisqu’il a annoncé renoncer à sédentariser une partie des RASED (mais sans revenir sur les suppressions de postes…) : c’est le signe qu’il est possible de gagner si nous nous mobilisons tou-te-s !

Contre les suppressions de postes dans le 1er et 2nd degré : 13 500 prévues à la rentrée 2009 (environ 600 dans l’académie de Créteil), après les 11 200 de la rentrée 2008 ! Le gouvernement a prévu 90 000 suppressions de postes dans l’Education sur 5 ans dans le cadre de la RGPP !

Contre la réforme rétrograde du lycée : Darcos et Sarkozy n’ont annoncé qu’un report d’un an de la réforme et les pseudos-négociations annoncées se feront sur les mêmes bases qu’avant ! Nous refusons un lycée sans cohérence pédagogique et n’ayant pour seul objectif les suppressions de postes. L’avenir de la voie technologique reste de plus incertain.

Contre la généralisation du bac pro en 3 ans : La généralisation du bac pro en 3 ans, au lieu de 4, a pour but principal de récupérer des postes dans les LP, elle entraînera à la rentrée 2009 la fermeture des BEP (sauf quelques-uns de manière transitoire), la disparition de certaines filières et la déprofessionnalisation du bac pro… Nous refusons cette casse de l’enseignement professionnel public n’ayant pour seul objectif des économies budgétaires et le développement de l’Apprentissage

Dans le premier degré, parents et enseignants refusent les décrets Darcos, la disparition des RASED et les heures de soutien hors temps scolaire, les nouveaux programmes, les EPEP, la casse de la scolarisation des 2 ans, la remise en cause du droit de grève et le SMA … bref un véritable démantèlement des écoles maternelles et élémentaires !

Pour les enseignants et l’ensemble de la fonction publique, dans son objectif de suppression de 200 000 postes de fonctionnaires en 4 ans, ce gouvernement entend détruire les statuts. Il s’agit de précariser davantage les personnels, les obliger à accepter n’importe quel poste (temps partiel imposé, postes partagés sur plusieurs missions et fonctions publiques, recours à l’intérim, augmentation du temps de travail…) et permettre les licenciements massifs. C’est à une casse généralisée des services publics et de l’éducation que s’attelle ce gouvernement. Dans le même temps, pour l’ensemble des salariés, Sarkozy veut encore allonger la durée de cotisation pour les retraites. Sarkozy veut faire payer aux salariés la crise engendrée par le capitalisme. Les conséquences sont dramatiques : hausse du chômage, la chute du pouvoir d’achat des salariés....

Nous appelons dès aujourd’hui à s’inscrire massivement dans la grève interprofessionnelle du jeudi 29 janvier 2009 pour les retraites, les salaires, l’emploi et la défense des services publics, en y portant également nos revendications.

Le samedi 17 janvier 2009, avec les parents d’élèves, les lycéens et les étudiants, nous appelons à manifester pour défendre une autre idée du service public d’éducation.

Par l’amplification de notre mobilisation, nous avons les moyens de mettre le gouvernement en échec sur ses projets, de faire gagner nos revendications et d’avancer pour l’amélioration du système éducatif et des services publics. Dans tous les établissements, les localités, préparons ensemble un mouvement puissant permettant de gagner.

Tous ensemble pour exiger :

  • Un collectif budgétaire permettant un service public d’éducation premier et second degré de qualité qui permette le maintien des postes et la création des postes nécessaires
  • Contre la suppression des BEP et la généralisation du bac pro en 3 ans
  • L’abandon de la réforme du lycée, et pas simplement son report
  • L’abandon des réformes de casse de l’école primaire
  • Pour des services publics de qualité, le retrait de la RGPP et de la loi sur la mobilité
  • L’ouverture de vraies négociations sur l’amélioration des conditions de travail avec par exemple une réduction du temps de travail (réduction du temps de présence élève pour une amélioration de leurs conditions de travail, intégrant les concertations dans le temps de travail)
  • La levée et l’abandon des sanctions administratives et/ou judiciaires à l’encontre des lycéens et enseignants
  • Le réemploi et la titularisation de tous les précaires sans condition
  • La compensation immédiate de la perte de notre pouvoir d’achat et l’ouverture de véritables négociations salariales
  • Le retour à 37,5 annuités pour tous (privé et public) avec la garantie d’une retraite à taux plein à 60 ans

Nous déposons un préavis de grève 1er et 2nd degré pour chaque jour ouvré du mois de janvier.

Nous appelons à participer aux actions dans les départements, l’académie et la région ; aux manifestations en convergence avec les lycéens ; à discuter et décider de la reconduction de la grève en AG premier et second degré…

- Tous dans la rue le samedi 17 janvier 2009 :

Manifestation parents-lycéens-étudiants-profs 14h30 République

- Tous en grève le jeudi 29 janvier 2009 :

Grève unitaire interprofessionnelle Manifestation 14h00 Bastille

donner son avis sur l'article, le compléter

Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...


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Samedi 17 janvier : Partout Manifestons pour l'éducation

L’ensemble des organisations à l’origine de l’appel « L’éducation est notre avenir » appelle à amplifier les mobilisations en janvier 2009 et à faire du samedi 17 janvier dans tous les départements une journée de manifestations pour défendre le service public d’éducation que le gouvernement veut affaiblir par des budgets de régression, des mesures qui amputent son ambition et sa cohérence, et pour réclamer un véritable dialogue social.

L’ensemble des organisations dénonce une politique éducative qui méprise la jeunesse, les lycéens, les étudiants, les parents d’élèves, les collectivités territoriales, le monde associatif et les personnels de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la jeunesse et des sports. »

Notre pays a cette chance extraordinaire de disposer d’un grand service public laïque d’Education. Il traduit notre choix républicain d’une société où tous les citoyens vivent ensemble. Mais imagine-t-on ce que deviendrait ce principe, sans ce tour de force de l’accueil de tous les jeunes, sans distinction, réalisé quotidiennement par notre École ? Cette Ecole publique, que nous aimons pour ses réussites incontestables, rencontre aussi des difficultés. C’est pourquoi nous souhaitons passionnément qu’elle évolue et se transforme pour s’acquitter vraiment de sa mission démocratique : faire réussir tous les jeunes, pas seulement les plus favorisés ou les plus « méritants ». Pour nous, ce débat et cet effort concernent tous les citoyens car, à travers l’avenir de la jeunesse, c’est celui du pays qui se joue.

Or, en lieu et place de ce que devrait nécessiter cette grande cause nationale, rassemblant largement les citoyens, à quoi assistons-nous ? Au spectacle d’une politique gouvernementale qui, au-delà des habillages, ne voit dans l’Education qu’un moyen d’économiser. Plus que tout discours, la préparation du budget 2009 en est la démonstration : 13500 suppressions d’emplois programmées, soit, dans le cadre triennal dans lequel ce budget s’inscrit, plus de 40 000 postes promis à disparition sur les 3 ans, à rajouter aux 11 200 suppressions de cette année !

Tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative, mais nous affirmons que rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » ! Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions, déléguant hors de l’école ce qu’elle doit assurer pour tous. Aussi, nous poussons aujourd’hui un cri d’alerte : cette politique va détériorer sur le long terme le service public d’Education. Elle porte tous les ingrédients pour que se développe une école à deux vitesses dans une société minée par les injustices et les inégalités.

De ce projet, nous ne voulons pas ! Nous voulons une politique éducative ambitieuse faisant avancer notre Ecole publique en mettant au cœur la réussite de tous les jeunes. Nous voulons pour cela d’autres choix.

Nous en appelons à toutes celles et tous ceux qui pensent que l’Education est une richesse pour notre pays, que l’avenir se joue aujourd’hui, à toutes celles et tous ceux qui refusent que la politique suivie n’entraîne, pour de nombreuses années, le service public d’Education dans l’affaiblissement. Quelle place veut-on donner à l’Education dans notre pays ? Quel citoyen, quelle citoyenne, veut-on préparer ? Nous n’acceptons pas que la société découvre a posteriori qu’on aurait répondu à sa place, en catimini, à ces questions fondamentales !

Alors, mobilisons-nous ensemble, débattons, parlons, proposons, interpellons l’opinion, agissons sans attendre !

Organisations signataires de cet appel : AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - EEDF - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - FOEVEN - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - Fédération Léo Lagrange - OCCE - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education

Organisations qui soutiennent cet appel : AEAT - AFPEN - AGEEM - AMUF - ANATEEP - APBG - APSES - APKHKSES - ATTAC France - CFDT - CGT - CMR - CNAJEP - CNAL - CSF - FFMJC - FNAME - Bureau national FNAREN - FNDDEN - FNFR - LDH - MRAP - PRISME - Solidaires - UDPPC - UFAL - UNSA

Source : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php...
Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1952
Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?breve426


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Manifestation du 17 janvier pour défendre l'éducation !
Grève et manifestation le 29 janvier avec l'ensemble des salariés !

Tract de la CGT Educ Action enseignement professionnel

Un premier recul

document au format PDF:

La manifestation nationale du 19 octobre, la grève massive du 20 novembre, les actions conjointes enseignants-parents dans les premier et second degrés, la mobilisation grandissante des lycéens avec les personnels en décembre ont finalement contraint le ministre Xavier Darcos à un premier recul. Lui qui n’était pas le « ministre de l’hésitation » a dû suspendre la réforme du lycée prévue pour septembre 2009.

Ce qui est prévu pour 2009 dans l’enseignement professionnel. Dans l’enseignement professionnel, la rentrée 2009 se prépare dans la perspective d’une suppression totale des sections BEP (sauf pour 4 spécialités, provisoirement) et de la généralisation des baccalauréats professionnels en 3 ans. Tout cela se fait dans une précipitation insensée. Au niveau national, les réunions des instances consultatives, CSE (Conseil Supérieur de l’Education) et CIC (Comité Interprofessionnel Consultatif) se succèdent, elles se sont prononcées contre certains textes ou une partie des textes réglementaires (grilles horaires).

Au niveau des académies, les recteurs veulent imposer, à travers les CTPA (Comité Techniques Paritaires Académiques), les suppressions des sections BEP. Mais elles ne sont pas automatiquement remplacées par des Bac Pro 3 ans. Parfois on crée, à la place, des sections de CAP, voire aucune section, lorsqu’il est prévu des regroupements sur d’autres établissements.

Une logique : les suppressions de postes

La logique, que nous dénoncions il y a un an, est aujourd’hui limpide. Pour beaucoup de collègues : cette « contre réforme » n’a pas pour but d’améliorer la qualité ou l’attractivité de la voie professionnelle. Elle a pour but de diminuer le coût de formation en supprimant plus de 12000 emplois dans l’enseignement professionnel. La réduction du parcours, de 4 à 3 ans ou à 2 ans pour ceux qui n’auront qu’une perspective de CAP, a été décidée dans ce but. Pour atteindre l’objectif de suppressions de 13500 postes en 2009, Darcos compte bien en « récupérer », dès cette rentrée, plusieurs milliers parmi les PLP.

Une pédagogie dépréciée

La méthode importe peu. Il serait prêt à imposer un programme de première à des élèves qui n’ont pas fait celui de seconde (affligeant d’un point de vue pédagogique), à mettre dans une même classe des élèves venant de seconde « expérimentale » bac pro 3ans, des élèves sortant d’une terminale BEP avec le diplôme, des élèves ayant un CAP.

Bonjour la gestion de classe…

Il prétend qu’avec parfois 35 % de cours en moins (dans les spécialités professionnelles par exemple) le niveau de formation sera identique, voire meilleur qu’avant !

Mais comme il n’est pas dupe de son propre discours, il met en place une épreuve de contrôle pour le bac pro, épreuve de rattrapage dont l’organisation n’a rien à voir avec celle des filières techno ou générale. Un oral de 20 minutes va permettre d’afficher des taux de réussite « acceptables » pour le ministre !

Des diplômes dépréciés

Pour ce qui est de la valeur du diplôme, de sa reconnaissance nationale, ce n’est pas vraiment la préoccupation du ministre. Les grilles horaires (en forte diminution) prévoient que chaque établissement choisisse la répartition entre des disciplines pour 152 heures (français, langue vivante, maths, sciences, arts), de même pour les dédoublements à travers les volumes d’heures complémentaires. Il n’y a plus de référence commune en temps de formation, de conditions identiques d’enseignement.

Si l’on rajoute à cela l’organisation du BEP et du Bac Pro en CCF, que restera-t-il de la valeur nationale des diplômes de l’enseignement professionnel et de leur reconnaissance ?

Il faut empêcher le passage en force de cette réforme

Il faux stopper Darcos, il faut empêcher le passage en force de cette réforme. Les récentes mobilisations des personnels et des lycéens, avec les parents, montrent qu’il est possible de faire plier ce ministre. Partout nous devons être à l’initiative pour expliquer les conséquences de telles mesures pour la voie professionnelle, pour proposer des actions au niveau de l’établissement, au niveau académique comme au niveau national.

Des manifestations unitaires, le samedi 17 janvier, pour l’Education sont prévues dans toute la France. La grève générale interprofessionnelle, à l’appel de toutes les confédérations, le jeudi 29 janvier doit être une grande démonstration de force des salariés contre la politique gouvernementale.

Le mois de janvier sera « chaud » comme le scandaient des milliers de lycéens le 18 décembre !

Réunissons-nous dans les établissements,

Quelle organisation pédagogique est prévue pour septembre ?

Dans chaque établissement, il faut estimer le nombre de postes qui risquent, à terme, d’être supprimés.

La CGT Educ’action met à disposition sur son site tous les décrets et arrêtés concernant la réforme de l’enseignement professionnel.

Source : http://cgt.educaction94.free.fr/spip.php?arti...


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Janvier 2009 : Mobilisation Générale !

Appel 1er et 2nd degré de la CGT-Educ’action

PDF - 84.7 ko Appel à télécharger

Depuis la rentrée de septembre 2008, élèves, enseignants et parents sont mobilisés contre les mesures régressives dans l’Education.
Le mois de janvier 2009 sera celui de la mobilisation générale : c’est le moment d’agir et de faire plier le gouvernement !
La mobilisation lycéenne a permis d’obtenir un premier recul de Darcos sur sa réforme du lycée. La mobilisation dans le 1er degré des enseignants et des parents a permis d’obtenir un deuxième recul puisqu’il a annoncé renoncer à la moitié des 3 000 suppressions de RASED : c’est le signe qu’il est possible de gagner si nous nous mobilisons tou-te-s !

Contre les suppressions de postes dans le 1er et 2nd degré : 13 500 prévues à la rentrée 2009 (environ 600 dans l’académie de Créteil), après les 11 200 de la rentrée 2008 ! Le gouvernement a prévu 90 000 suppressions de postes dans l’Education sur 5 ans dans le cadre de la RGPP !

Contre la réforme rétrograde du lycée : Darcos et Sarkozy n’ont annoncé qu’un report d’un an de la réforme et les pseudos-négociations annoncées se feront sur les mêmes bases qu’avant ! Nous refusons un lycée sans cohérence pédagogique et n’ayant pour seul objectif les suppressions de postes. L’avenir de la voie technologique reste de plus incertain.

Contre la généralisation du bac pro en 3 ans : La généralisation du bac pro en 3 ans, au lieu de 4, a pour but principal de récupérer des postes dans les LP, elle entraînera à la rentrée 2009 la fermeture des BEP (sauf quelques-uns de manière transitoire), la disparition de certaines filières et la déprofessionnalisation du bac pro… Nous refusons cette casse de l’enseignement professionnel public n’ayant pour seul objectif des économies budgétaires et le développement de l’Apprentissage

Dans le premier degré, parents et enseignants refusent les décrets Darcos, la disparition des RASED et les heures de soutien hors temps scolaire, les nouveaux programmes, les EPEP, la casse de la scolarisation des 2 ans, la remise en cause du droit de grève et le SMA … bref un véritable démantèlement des écoles maternelles et élémentaires !

Pour les enseignants et l’ensemble de la fonction publique, dans son objectif de suppression de 200 000 postes de fonctionnaires en 4 ans, ce gouvernement entend détruire les statuts. Il s’agit de précariser davantage les personnels, les obliger à accepter n’importe quel poste (temps partiel imposé, postes partagés sur plusieurs missions et fonctions publiques, recours à l’intérim, augmentation du temps de travail…) et permettre les licenciements massifs. C’est à une casse généralisée des services publics et de l’éducation que s’attelle ce gouvernement. Dans le même temps, pour l’ensemble des salariés, Sarkozy veut encore allonger la durée de cotisation pour les retraites. Sarkozy veut faire payer aux salariés la crise engendrée par le capitalisme. Les conséquences sont dramatiques : hausse du chômage, la chute du pouvoir d’achat des salariés....

Nous appelons dès aujourd’hui à s’inscrire massivement dans la grève interprofessionnelle du jeudi 29 janvier 2009 pour les retraites, les salaires, l’emploi et la défense des services publics, en y portant également nos revendications.
Le samedi 17 janvier 2009, avec les parents d’élèves, les lycéens et les étudiants, nous appelons à manifester pour défendre une autre idée du service public d’éducation.

Par l’amplification de notre mobilisation, nous avons les moyens de mettre le gouvernement en échec sur ses projets, de faire gagner nos revendications et d’avancer pour l’amélioration du système éducatif et des services publics. Dans tous les établissements, les localités, préparons ensemble un mouvement puissant permettant de gagner.

Tous ensemble pour exiger :

- Un collectif budgétaire permettant un service public d’éducation premier et second degré de qualité qui permette le maintien des postes et la création des postes nécessaires
- Contre la suppression des BEP et la généralisation du bac pro en 3 ans
- L’abandon de la réforme du lycée, et pas simplement son report
- L’abandon des réformes de casse de l’école primaire
- Pour des services publics de qualité, le retrait de la RGPP et de la loi sur la mobilité
- L’ouverture de vraies négociations sur l’amélioration des conditions de travail avec par exemple une réduction du temps de travail (réduction du temps de présence élève pour une amélioration de leurs conditions de travail, intégrant les concertations dans le temps de travail)
- La levée et l’abandon des sanctions administratives et/ou judiciaires à l’encontre des lycéens et enseignants
- Le réemploi et la titularisation de tous les précaires sans condition
- La compensation immédiate de la perte de notre pouvoir d’achat 300 euros pour tous et l’ouverture de véritables négociations salariales :
- Le retour à 37,5 annuités pour tous (privé et public) avec la garantie d’une retraite à taux plein à 60 ans

Nous déposons un préavis de grève 1er et 2nd degré pour chaque jour ouvré du mois de janvier.
Nous appelons à participer aux actions dans les départements, l’académie et la région ; aux manifestations en convergence avec les lycéens ; à discuter et décider de la reconduction de la grève en AG premier et second degré…

Tous dans la rue le samedi 17 janvier 2009 :
Manifestation parents-lycéens-étudiants-profs
14h00 République

Tous en grève le jeudi 29 janvier 2009 :
Grève unitaire interprofessionnelle
Manifestation 14h00 Bastille


17 janvier 2009 :
Journée de manifestations
décidée par l’interfédérale élargie de l’Education.
Une manifestation unitaire régionale est prévue à l’appel de la FCPE, UNEF, UNL, FIDL, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, FAEN, SUD-Education, UNSA-Education.

29 janvier 2009 :
Grève interprofessionnelle
à l’appel de la CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, FSU, Solidaires, UNSA.
L’interfédérale nationale de l’Education appelle à la grève : FERC-CGT, FNEC-FP-FO, UNSA-Education, SGEN-CFDT, FSU, FAEN, SUD-Education.

PDF - 84.7 ko Appel à télécharger

Source : http://cgteduc93.free.fr/spip.php?article1983


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Manifestation Education nationale

Stop a la casse du service public d’éducation !

LCR 14e

Le 17 janvier, 14h, Place de la République à Paris

Le ministre a reculé, il doit céder.

A la veille des vacances, nous est parvenue une bonne nouvelle, la première depuis longtemps : le Ministre décidait de reporter d’un an l’application de sa réforme du lycée. Par la suite, il annonçait l’annulation de la suppression de 1500 postes d’enseignants spécialisés dans l’aide des enfants en difficulté. La forte mobilisation de tous le 19 octobre ainsi que la puissante grève du 20 novembre, mais surtout le mouvement des lycéens, ont montré la détermination à sauver l’école publique. Mais, ce n’est qu’un sursis : Darcos n’a pas renoncé à sa réforme (Sarkozy l’a répété lors de ses vœux), ni renoncé à faire des économies sur le dos du service public d’éducation. Ce gouvernement a reculé, il doit céder !

∑ Mais la casse continue et nos revendications demeurent.

Avant tout, il faut que ce gouvernement écoute la volonté de maintenir l’ensemble des cursus et des parcours actuels. Cela implique :
 de renoncer aux 13500 suppressions de postes pour la rentrée prochaine. Qui peut croire qu’avec plus d’élèves et moins d’enseignants et donc d’heures de cours, les élèves pourraient mieux réussir ?!
 de maintenir l’existence d’une école maternelle, à partir de 2 ans, gratuite et ouverte à tous
 de revenir sur l’annualisation de 108 heures pour les enseignants du primaire et notamment des 60 heures d’aide personnalisée pour les élèves dont l’objectif est de supprimer les poste d’enseignants des réseaux d’aide. -de maintenir et augmenter les postes dans les réseaux d’aide aux enfants en difficulté
 de donner de véritables moyens au « collège unique », ouvert à tous, plutôt que d’en retirer d’année en année, sous le prétexte qu’ « il ne fonctionne pas ».
 de restaurer le BAC Pro en 4ans et de maintenir les BEP, eux aussi menacés, c’est-à-dire une offre de formation pour les élèves les plus fragiles.
 de supprimer la réforme actuelle du lycée, qui ne fera qu’accentuer les inégalités entre établissements et entre élèves et de consulter tous les acteurs de l’éducation pour une réforme ambitieuse et pour la réussite de tous.

Tous et toutes ensemble pour gagner !

Alors que le gouvernement trouve 360 milliards pour les banques, l’école est sacrifiée. C’est donc toute la population qui doit se mobiliser, car l’école est notre avenir. La mobilisation du samedi 17 janvier et la grève nationale interprofessionnelle le jeudi 29 janvier peuvent permettre que se mette en place un puissant mouvement d’ensemble contre la politique de casse du service public d’éducation. Dès aujourd’hui, aux côtés des lycéens, il faut poser la question de la reconduction de la grève, dans les établissements et dans les assemblées générales, pour pouvoir gagner contre ce gouvernement et proposer à l’ensemble de la population des états généraux pour discuter de l’Ecole que nous voulons.

Pour la défense de l’école publique :

Tous ensemble, parents, enseignants et élèves, dans la rue le samedi 17 janvier 2009 (RDV à 14h place de la République)

Tous en grève et dans la rue à l’occasion de la grève interpro le jeudi 29 janvier (RDV à 14h30 place de la Bastille)

Que s’unissent celles et ceux qui pensent que l’école publique vaut plus que les profits !!!

Source : http://lcrparis.org/paris14/spip.php?article6...

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/7311